Formation de pilotes chinois : l’Australie enquête après les déclarations de Londres

La semaine en cours, la Grande Bretagne par la voix du ministère de la Défense a fait des révélations concernant la formation de pilotes chinois. En effet, selon Londres, des pilotes australiens ont été approchés pour former des pilotes chinois à l’exploitation d’avions de guerre. Il s’agit des chasseurs de la gamme des Typhoons, des Tornados et des Harriers. C’est une école de pilotage sud-africaine Test Flying Academy d’Afrique du Sud qui auraient proposé des montants intéressants aux pilotes pour que ces derniers forment des pilotes chinois à l’exploitation des avions de chasse occidentaux. Après l’annonce de la nouvelle, l’Australie a ouvert une enquête.

L’Australie ouvre une enquête après les révélations de la Grande Bretagne concernant les 30 anciens pilotes de la Royal Air Force qui ont été approchés pour former des pilotes chinois. Selon le Financial Times qui rapportent l’information, les pilotes concernés se sont vu offrir des salaires allant jusqu’à 237 000 £ par an pour former des pilotes de l’Armée populaire de libération, l’armée chinoise. Selon la même source, des pilotes en service auraient également été contactés pour la même mission. L’information n’a pas laissé indifférente les autorités australiennes puisque le Financial Times a annoncé ce mercredi 19 Octobre que l’Australie a lancé une enquête après les déclarations de Londres.

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«Lorsque notre personnel des Forces de défense australiennes s’engage… ils le font pour servir leur pays et nous en sommes profondément reconnaissants », a déclaré Richard Marles, vice-Premier ministre et ministre de la Défense de l’Australie qui poursuit « je serais profondément choqué et troublé d’apprendre qu’il y avait du personnel qui était attiré par un chèque de paie d’un État étranger au-dessus de servir leur pays. » Selon le Financial Times qui cite les Forces de défense néo-zélandaises quatre anciens pilotes travaillaient pour la Test Flying Academy d’Afrique du Sud. Aucun membre du personnel en service n’est impliqué dans cette affaire précise le média spécialisé dans le domaine économique.

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