La situation sécuritaire devient de plus en plus critique en Haïti. La question a été récemment abordée par le secrétaire général des Nations unies, qui a demandé l’intervention de la communauté internationale. En effet, hier dimanche 09 octobre 2022, le patron de l’ONU Antonio Guterres, a plaidé en faveur de l’envoi par cette dernière de forces de sécurité, afin de soutenir Port-au-Prince. Dans un communiqué de Stéphane Dujarric, porte-parole du chef de l’organisation internationale, a écrit que : « Le secrétaire général exhorte la communauté internationale, y compris les membres du Conseil de sécurité, à examiner en urgence la demande du gouvernement haïtien de déployer sans délai une force armée spécialisée internationale pour faire face à la crise humanitaire ».
« Une flambée de cas de choléra »
Il a poursuivi en faisant savoir que le patron de l’ONU « demeure extrêmement préoccupé par la situation en Haïti, qui fait face à une flambée de cas de choléra dans un contexte de détérioration dramatique de la sécurité qui a paralysé le pays ». Toujours d’après Stéphane Dujarric, Antonio Guterres a transmis au Conseil de sécurité des Nations unies, une missive contenant plusieurs options permettant un soutien sur le plan sécuritaire à Haïti. Notons que les propos du porte-parole du secrétaire général de l’ONU interviennent plusieurs mois après que des affrontements sanglants entre groupes armés aient coûté la vie à près de 80 personnes.
A en croire les informations rapportées par les médias, plusieurs dizaines de personnes seraient décédées suite à des affrontements dans la capitale haïtienne. D’après un point qui avait été établi par l’Organisation des Nations Unies sur la situation, environ 70 personnes avaient été blessées. Cette situation sécuritaire qui se dégrade dans le pays occasionne le déplacement de plusieurs milliers d’habitants. Pour les Nations unies, il s’agit d’une « rapide détérioration de la situation sécuritaire ». D’autres sources encore avaient indiqué que certains membres de ces gangs ont coutume de procéder à des viols collectifs sur des mineurs.
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