Cela fait déjà presque huit mois que la Russie a lancé une offensive en Ukraine. Ces derniers jours, le ton est monté après l’explosion d’un pont en Crimée. La Russie a frappé à de nombreuses reprises plusieurs cibles en Ukraine causant des dégâts importants. Dans la foulée, la Bielorussie a annoncé hier qu’elle enverrait des troupes communes avec la Russie sur le champ de bataille. Une information qui ne laisse pas indifférent des pays occidentaux. Ce mardi, la Franca a tenu à mettre en garde le pays de Loukachenko.
La France réagi après la dernière décision de la Biélorussie concernant la guerre en Ukraine. C’est par la voix de la ministre des affaires étrangères que le pays a réagi. Catherine Colonna, puisque c’est d’elle qu’il s’agit a tenu à mettre en garde le pays.« Il faut lancer un avertissement à ce pays. Tout soutien supplémentaire à la guerre que mène la Russie en Ukraine entraînerait des sanctions supplémentaires« , a-t-elle souligné. L’officiel française est allé plus loin en affirmant que Minsk « serait bien avisé » de ne pas entrer dans la guerre
Russie : 11 pays jugent « inacceptable » toute menace de recourir à l’arme nucléaire
La guerre en Ukraine continue de faire l’actualité près de huit mois après le démarrage de l’offensive russe dans le paysde Zelensky. Dans une déclaration publiée par la présidence polonaise, 11 pays dont les membres du groupe de « neuf de Bucarest » (Bulgarie, République Tchèque, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumanie et Slovaquie) soutenus par le Monténégro et la Macédoine du Nord ont réclamé la fin immédiate des attaques russes. « Au nom de nos États, nous exigeons que la Russie cesse immédiatement d’attaquer des cibles civiles. Nous ne cesserons pas nos efforts pour traduire en justice les personnes responsables des crimes d’aujourd’hui« , déclarent les chefs d’Etat de ces onze pays. Dans la même déclaration, les chefs d’état dénoncent comme « inacceptable » toute menace de la Russie de recourir à l’arme nucléaire.
Liens avec Moscou: un haut responsable allemand dans la tourmente
Soupçonné d’être en lien avec les intérêts russes, un haut responsable allemand risque d’être révoqué de son poste. Il s’agit en effet du patron de l’agence de cybersécurité allemande (BSI), Arne Schönbohm. A en croire des informations rapportées par des médias, il aurait des liens avec une association présumée proche des services secrets russes. Cette situation pourrait lui valoir son poste selon les précisions apportées par les sources gouvernementales. Le ministère de l’Intérieur pour sa part indique qu’il ne prend pas à la légère les différentes accusations portées contre le mis en cause.
Toutes les options seraient tout de même en étude afin de tirer au clair l’affaire. L’homme est pointé du doigt à cause de ses liens présumés avec une association baptisée « Cyber-Sicherheitsrat Deutschland ». La structure serait accusée de son côté d’avoir des contacts avec les milieux du renseignement russe. L’entreprise qui est en partie fondée par le patron de l’agence de cybersécurité allemande (BSI), Arne Schönbohm a pour rôle de conseiller d’autres structures, agences gouvernementales et des autorités politiques sur des problèmes de cybersécurité.
« Absurde »
L’une des sociétés visées a été fondée par un ancien collaborateur des services de renseignement russes KGB. Mais les différentes accusations ont été balayées du revers de la main par le « Cyber-Sicherheitsrat Deutschland ». A travers un communiqué, la structure estime qu’il est « absurde » de penser qu’elle est sous influence russe. Elle fait également savoir que les structures en lien avec la Russie ont été exclues de la liste avec « effet immédiat » depuis des années. Pour l’heure, plusieurs activités initialement inscrites au programme du patron de l’agence de cybersécurité allemande (BSI), Arne Schönbohm ont été annulées. Il serait dans le viseur des autorités allemandes.
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