, ,

Code pénal au Bénin : « C’est l’humanité du Président qui est mise en exergue », selon la SG de l’Udbn

 Le mercredi 21 septembre 2022, le gouvernement a pris la décision en conseil des ministres d’enclencher le processus de la relecture du Code de procédure pénale. C’est ainsi qu’a été adopté au cours de ce conseil des ministres, le projet de décret transmettant à l’Assemblée nationale, le projet de loi portant modification et complément de la loi n°2018-14 du 18 mai 2018 portant Code de procédure pénale en République du Bénin. La réforme, selon le compte rendu de ce conseil des ministres, « vise à conférer au Président de la République, après avis conforme du Conseil supérieur de la Magistrature, le pouvoir d’ordonner la suppression de l’exécution de la peine lorsque celle-ci est justifiée pour des raisons sociales et humanitaires ».

 Le 04 octobre 2022, les députés de la 8ème législature ont voté ce projet de loi qui a fait naitre au sein de la population certaines inquiétudes. La Secrétaire générale du parti Union démocratique pour un Bénin nouveau (Udbn), Valérie Idossou reçue ce dimanche 09 octobre 2022 dans l’émission « L’entretien » sur E-Télé – Bénin a déclaré que c’est tout à faire normal que les gens pensent que c’est un pouvoir de plus pour le Président de la République.

Publicité

Mais, selon la Secrétaire générale de l’Udbn, dans la vie si un pouvoir peut faire un petit bien, il faut dire oui à ce petit bien.  Elle a fait savoir que celui à qui on donne un pouvoir de faire le bien devient plus que responsable de ce pouvoir qu’on lui a mis dans la main. Pour elle, ce pouvoir qui est donné au président de la république, s’il l’utilise à faire du bien à nous citoyen, il en est totalement responsable mais s’il l’utilise pour ceux que les gens peuvent imaginer, il en est également responsable. 

Valérie Idossou estime qu’à ce niveau, c’est l’humanité du président de la république qui sera mise en exergue. Que ce soit le président actuel ou un autre après lui, elle pense qu’en fait c’est l’humanité de celui qui est le Chef suprême et que c’est l’humanité de ce dernier qui est éprouvée. Elle dit ne pas savoir qu’en quoi ça serait gênant des gens qu’on appelle des prisonniers politiques bénéficient des fruits de cette loi. «Les suspicions si c’était même pour ces genres de choses, en quoi c’est mauvais » a-t-elle lâché et de poursuivre : « en quoi c’est mauvais si on donne de la chance à quelqu’un d’avoir une liberté provisoire si la personne montre un nouveau visage ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité