Le meurtre du muezzin Bassirou Mbaye continue d’occuper l’actualité au Sénégal. En effet, selon les informations rapportées par les médias, les personnes mises aux arrêts dans le cadre de cette affaire risquent gros si leur culpabilité venaient à être établie. A en croire le média sénégalais Libération qui s’est intéressé au sujet, les mis en cause pourraient écoper de la perpétuité. Selon les précisions apportées par les médias, au total 12 personnes ont été arrêtées dans cette affaire. Parmi ces personnes, figure l’imam du village, Mor Mbay.
Une information judiciaire ouverte
Le dossier a été confié au juge du premier cabinet de Thiès. Le parquet a ouvert une information judiciaire pour association de malfaiteurs, destruction d’un bien appartenant à autrui, coups et blessures volontaires et assassinat avec actes de barbarie. Cette procédure judiciaire a été enclenchée après que les mis en cause aient été inculpés et placés sous mandat de dépôt ce lundi 10 octobre. Le principal accusé dans l’affaire est l’imam du village, Mor Mbay. Il est accusé d’avoir planifié, coordonné et participé à l’assassinat de la victime.
La construction d’une mosquée au cœur du drame
Le défunt avait voulu construire une mosquée à côté d’un daara. L’homme qui était à la fois muezzin et maçon a été attaqué alors qu’il était en train de construire la mosquée sur son terrain. « Quand des riverains et voisins ont voulu s’interposer, Bassirou a dit qu’il préférait mourir que de reculer devant ses agresseurs. Il a reçu plusieurs coups de machettes. Son fils a également eu de graves blessures au bras », a confié un témoin sur ces événements qui se sont produits le mardi 4 octobre dernier dans le département de Tivaouane et plus précisément dans la commune de Pire.
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