Un concert du rappeur français PLK a tourné à la bagarre à La Grande-Motte en France. L’artiste a été reconnu dans cette violence où il a porté un coup de poing sur un policier municipal. Il est condamné à un an de prison pour cet acte. Le rappeur PLK s’est défendu lors de son procès. Il ne souvient pas avoir donné un coup de poing sur un policier. Le rappeur raconte qu’il s’était d’abord inquiété pour une fille se faisant frapper sur le parking. Il avait alors couru vers les lieux pour mettre ces individus hors d’état de nuire et sauver la victime.
Il insiste n’avoir pas «la mémoire du coup de poing» prétextant de l’obscurité. L’accusation n’y croit pas et continue d’attester de la culpabilité. «Nous n’avons pas du tout cru à vos explications, que vous n’aviez pas vu qu’il s’agissait d’un policier», a déclaré le magistrat du tribunal correctionnel de Montpellier. L’avocat du policier, Me Philippe Bez, renchérit en commentant qu’il est «passé de la production artistique à l’action» en rappelant que dans un de ses clips on peut le voir «donner des baffes à des policiers». Le rappeur est condamné à un an d’emprisonnement ferme pour «violences volontaires sur dépositaire de l’autorité publique n’ayant pas entraîné une ITT supérieure à huit jours». Il pourrait être en détention à domicile.
L’avocat de PLK, Me Mourad Battikh réplique et avoue qu’«On confond l’artiste et l’individu». Il confie qu’il a un vrai respect de la police. Le conseil du rappeur de 25 ans n’a pas fait appel de la décision du tribunal de Montpellier. À l’état civil, il s’appelle Mathias Pruski originaire de la région parisienne et auteur de deux albums à succès. Le premier album Polak est sorti en 2018 et Enna sorti en 2020. Le rappeur PLK a connu déjà une garde à vue le 19 juillet pour sa participation à une bagarre sur le parking d’une discothèque de la Grande-Motteunal de Montpellier.
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