Après le certificat de conformité en 2019, le quitus fiscal est la pièce qui risque d’« éliminer l’opposition » pour les législatives de janvier 2023. A deux jours de la clôture du dépôt des dossiers pour les législatives prochaines, les partis politiques de l’opposition souffrent le martyr dans le processus d’obtention du précieux sésame. Les élections législatives de janvier 2023 risquent de connaître le même sort que ceux de 2019. Comme elles, elles risquent de ne pas voir la participation des « poids lourds » de l’opposition.
Selon les déclarations du président du parti Les Démocrates Eric Houndété, jusqu’hier, près de 150 quitus fiscaux ne sont pas encore octroyés sur les 218 attendus. Et plus grave, aucun responsable n’a encore reçu son quitus jusque là. A l’analyse, deux scénarii possibles sont envisagés dans ce cas. Le premier c’est que les Démocrates, dépassés finissent par dire « nous ne pourrons plus y aller ». Et là, les soutiens du gouvernement vont emboucher la trompette de l’opposition défaitiste. Ils vont claironner partout que c’est l’opposition elle-même qui ne veut pas aller aux élections. Déjà pour consolider leurs positions et rassurer leurs militants, plusieurs leaders des partis de la majorité présidentielle ont commencé à distiller dans l’opinion depuis quelques jours que les Démocrates ne seront pas présents aux élections. Si ce scénario se passe, ce sera le bis repetita de ce qui s’est passé en 2019.Le deuxième c’est que…. Lire la suite dans le journal PDF
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