Joe Biden veut éviter à tout prix un nouveau conflit. C’est pourquoi il a déclaré ce dimanche 13 novembre 2022 qu’il était prêt à resserrer le dialogue avec la Chine afin d’éviter que les deux pays n’entrent en conflit. Il a fait cette déclaration à l’occasion du sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), qui s’est tenu à Phnom Penh, la capitale du Cambodge. Le président américain et son homologue chinois Xi Jinping vont se retrouver ce lundi à Bali à l’occasion du sommet G20.
Ces derniers jours ont été le théâtre d’escalades de tensions entre la Chine et les États-Unis. Ces tensions ont atteint un point où la Chine a annoncé être en préparation pour la guerre. Du côté des États-Unis, l’on joue la carte de l’apaisement. Le président américain Joe Biden a assuré ne pas vouloir d’un conflit entre son pays et la Chine. Présent au sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), il a déclaré que les lignes de communication entre les deux pays allaient restées ouvertes pour prévenir les conflits, au dernier jour du sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), à Phnom Penh, au Cambodge.
Joe Biden utilise ce langage pour traduire sa volonté de garantir la paix dans le détroit de Taïwan et la liberté de navigation dans la mer de Chine méridionale. « Les États-Unis se livreront à une concurrence vigoureuse (…) tout en gardant les lignes de communication ouvertes et en veillant à ce que la concurrence ne dégénère pas en conflit« , a annoncé Washington dans un communiqué à quelques heures d’une rencontre lundi avec Xi Jinping en prélude au sommet du G20 à Bali, en Indonésie.
Joe Biden reste cependant ferme face à l’invasion russe en Ukraine et les menaces d’essais de missiles de la Corée du Nord. Les qualificatifs restent durs lorsqu’il s’est une nouvelle fois prononcé sur le conflit. Il continue de condamner cette guerre de la Russie contre l’Ukraine qu’il juge « brutale et injuste« . Le sommet de Bali en Indonésie va ouvrir des discussions sur la guerre en Ukraine mais égal sur les tensions dans le détroit de Taïwan, la mer de Chine méridionale et les tirs de missiles nord-coréens. La Russie n’est pas restée silencieuse face aux condamnations des États-Unis. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, présent au sommet, a accusé les États-Unis et l’Europe de militariser l’Asie du Sud-Est pour contenir les intérêts de la Chine et de la Russie sur un terrain géopolitique essentiel.
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