Le Directeur général de l’Agence française au développement (Afd), Rémy Rioux et celui de Enababel -Belgique, Jean Van Wetter accompagnés d’une forte délégation ont visité ce mardi 15 novembre 2022 la Zone industrielle de Glo-Djigbé- Zè (GDIZ). La délégation a été émerveillée par le développement industriel de cette zone. Une forte délégation de l’Agence française au développement (Afd) conduite par son directeur général, Rémy Rioux a visité ce mardi 15 novembre 2022 la zone industrielle de Glo-Djigbé – Zè (GDIZ).
Le Directeur général de l’Afd à la fin de la visite des différents compartiments et unités du site a déclaré que le Bénin par ricochet s’industrialise. Selon lui, C’est une bonne nouvelle. Il a fait savoir qu’on est dans un monde où les chaines de valeurs doivent être plus courtes. C’est pour cela qu’il a déclaré que les Européens ont intérêt à s’intéresser à cette zone industrielle de Glo-Djigbé qui offre de meilleures opportunités aux investisseurs. Avec la création de plus de 300.000 emplois sur la zone GDIZ, le Directeur Rémy Rioux a félicité l’Apiex, la Sipi-Bénin et le gouvernement du Bénin de s’être engagés résolument dans l’industrialisation du pays. « J’ai vu aussi des normes sociales ; J’ai vu l’attention qui est portée au recyclage » a-t- il laissé entendre. Pour lui, on peut aussi au Bénin construire un avantage compétitif comparatif sur la qualité des produits. Mais il a précisé qu’il faut être dans le marché et qu’il y a de la compétitivité. Il croit que de plus en plus la qualité des investissements et de la production sera un élément de compétitivité au-delà du prix. C’est cela, dit-il, qui est en train de se passer sur cette zone industrielle à peine 45 km du port de Cotonou et sur le chemin de Dassa et de tout l’hinterland de l’Afrique de l’Ouest. Il pense alors qu’avec ses collègues, ils verront s’il est possible d’accompagner financièrement et par de l’expertise ce processus d’industrialisation qui est en cours au Bénin.
Après avoir goûté le cajou, Rémy Rioux a indiqué qu’il a vu la précision, la complexité et l’intensité capitalistique pour traiter cette chose très simple qui est le fruit du cajou. Il a tenu à préciser que certains pays aiment, par rapport aux différentes formes de cajou, qu’il faut veiller à la couleur et à la qualité. Mais pour lui, ce sont des processus complexes qui nécessitent beaucoup de personnels qualifiés. Il a révélé que lors de l’audience que le Président Patrice Talon leur a accordée, il leur a demandé de faire la formation professionnelle, la grande priorité du Bénin dans les prochaines années. C’est pourquoi, il a affirmé qu’il va falloir mettre un accent particulier la création des écoles professionnelles pour former à tous les métiers nécessaires. « Ça c’est une dynamique positive » a-t-il lâché. Quant au Directeur général de ENABEL-Belgique, Jean Van Wetter, les projets qui se développent sur la zone industrielle de Glo-Djigbé sont une excellente nouvelle.
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