Le Kenya se lance à son tour dans la lutte contre les mouvements armés. Face aux rébellions actives dans l’est de la République démocratique du Congo, le Kenya apporte son soutien à travers le déploiement de troupes dans le cadre d’une intervention militaire régionale. Après l’ONU, à travers sa mission nommée la MONUSCO, c’est au tour du Kenya de s’engager dans la lutte pour mettre fin aux insurrections avec la RDC. « Nous ne permettrons pas aux groupes armés, aux criminels et aux terroristes de nous priver de notre prospérité commune. En tant que voisins, le destin de la RDC est lié au nôtre », a déclaré le chef de l’État kényan, William Ruto.
Après plusieurs insurrections et autres attaques de tout genre, le mouvement a réussi à s’installer dans l’est de la RDC depuis le 29 octobre. Ils se retrouvent principalement sur l’axe stratégique desservant Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, dans les villes de Kiwanja et Rutshuru-centre, sur la route nationale 2. Le Conseil de sécurité des Nations unies dans un rapport d’experts, a auparavant évoqué une possible implication du Rwanda. D’après les éléments de preuves de ce rapport le Rwanda est « unilatéralement ou conjointement avec les combattants du M23 » dans l’Est congolais.
Des accusations déjà formulées par la RDC, qui, signe de sa colère a expulsé l’ambassadeur rwandais présent dans le pays. Le président kényan a également indiqué qudes militaires du Burundi, d’Ouganda et du Sud-Soudan vont appuyer les forces kenyanes dans le cadre de l’aide aux congolais. Un soutien qui devrait profiter largement aux congolais mis en déroute par les rebelles habitués aux conflits et probablement soutenus par Kigali. Pour rappel, le Rwanda a jusque-là nié apporter un appui aux rebelles et a déploré l’expulsion de son ambassadeur.
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