Chaque 24 heures, un adulte inhale 10 000 à 20 000 litres d’air qui sont composés à 99% d’oxygène et d’azote en moyenne. La presse sénégalaise révèle que la pollution atmosphérique est devenue alarmante à Dakar la capitale de ce pays. D’après le ministère de la Santé de la république du Sénégal, les maladies cardiovasculaires sont devenues récurrentes ces dernières années et constituent la première cause de mortalité dans ce pays. Le haut niveau de la dégradation de l’air dans cette ville peut s’expliquer par le fait qu’elle comporte plus de la moitié des parcs automobiles du pays et plus de 80 % des installations industrielles. Cependant, il faut noter que Dakar n’est pas la seule ville a exposer ses habitants aux problèmes cardio-vasculaires, à cause de la mauvaise qualité de l’air.
Dans le monde, 9 personnes sur 10 respirent un air pollué. Depuis une décennie environ, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé les particules de l’air extérieur comme cancérigènes pour l’être humain. Dans le monde, la pollution de l’air est le principal risque environnemental pour la santé selon l’OMS. Chaque année environ 4,2 millions cas de décès dus à la pollution atmosphérique sont enregistré dans le monde. Plus de la moitié des victimes sont localisées en Afrique.
Les polluants de l’air proviennent majoritairement des activités humaines. La pollution atmosphérique à court terme peut causer des irritations oculaires ou des voies respiratoires, des crises d’asthme, des sensations de troubles cardio-vasculaires et respiratoires. Les maladies cardiovasculaires, les infarctus du myocarde, les accidents vasculaires cérébraux, l’angine de poitrine, les maladies pulmonaires telles que l’asthme et la bronchite chronique, les différents types de cancers et principalement le cancer des poumons et celui de la vessie sont les conséquences à long terme de la pollution de l’air.
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