Le 18e sommet de la Francophonie s’est déroulé du 19 au 20 septembre à Djerba en Tunisie. Plusieurs hauts dirigeants de l’espace francophone ont pris part à la rencontre. Emmanuel Macron a notamment fait le déplacement dans un contexte où la politique française est fortement remise en cause dans plusieurs nations d’Afrique subsaharienne. Ce sommet de la francophonie avait une dimension particulière. Comme l’ont rapporté nos confrères de RFI un texte a été paraphé à Djerba pour faciliter la résolution des situations de crise, de sortie de crise et de consolidation de la paix dans l’espace francophone.
Les États membres de l’OIF se sont exprimés sur les conflits qui secouent actuellement de nombreux pays de l’espace francophone français. L’OIF a particulièrement condamner les actes de violence qui se déroulent à l’Est de la République Démocratique du Congo. Des exactions furent commises par les rebelles du M23 ainsi que divers groupes armés. L’OIF s’est également penchée sur l’évolution des situations en Guinée Conakry, au Mali, au Burkina Faso et au Tchad. Concernant le cas du Mali, l’organisation a dénoncé des crimes qu’elle attribue aux Forces armées du pays parlant de « la multiplication des exactions commises à l’encontre des populations civiles par tous les groupes et forces armés en présence, notamment par les groupes extrémistes armés et par les forces de défense et de sécurité maliennes accompagnées de personnel militaire étranger »
Le Tchad n’est pas en reste, la récente répression des manifestation a été dénoncée. L’organisation Internationale de la Francophonie se dit prête à actionner tous les mécanismes pour prévenir les situations de crises et de conflits afin de déboucher sur des issues pacifiques. L’organisation a par ailleurs rappelé son attachement au respect des droits de l’Homme et aux valeurs de paix et de solidarité. Une réforme de l’OIF permettra sans doute d’apporter une nouvelle dynamique dans le processus de stabilisation des institutions des États membres.
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