La 27ème conférence annuelle de l’ONU sur le climat a démarré depuis le 06 novembre à Sharm El-Sheikh en Egypte. En deux jours, plusieurs sujets ont été abordés. Voici le point. Environ 200 pays sont réunis à Sharm-el-Sheikh dans le but de donner un souffle nouveau à la lutte contre le réchauffement climatique. La 27e Conférence des parties sur le climat se tient en Afrique. Les enjeux de la conférence des Nations-Unies sur le climat pour les pays africains sont entre autres faire entendre la voix de l’Afrique, les énergies, l’adaptation, dispositif de pertes et préjudices et le financement.
Très tôt à l’ouverture de la COP, Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est exprimé :« Nous sommes sur l’autoroute vers l’enfer climatique, avec le pied toujours sur l’accélérateur« , a-t-il vu. Il a appelé le monde à choisir entre « la solidarité » et « un suicide collectif ». L’Afrique est le continent le plus vulnérable aux effets du changement climatique mais qui paradoxalement ne contribue que de 3 pour cent à l’émission mondiale du gaz à effet de serre. Le président de la République Centrafrique Faustin Archange Touadéra a affirmé dans ce sens que l’Afrique ne doit pas continuer à payer pour des crimes qu’elle n’a pas commis. Son homologue zambien Hakainde Hichilema a renchéri ses propos. « Alors que cette COP27 a lieu sur notre continent qui subit une grande part du changement climatique en y contribuant le moins, nous attendons de cette COP qu’elle s’attaque à nos problèmes clé ».
Ainsi, les pays développés, gros émetteurs doivent accompagner les décisions d’actions. C’est du moins ce que demande l’Union Africaine à travers sa commissaire qui n’a pas hésité à dire que « Ce n’est pas le moment de parler mais d’agir’’. Le président du Sénégal Macky Sall a exhorté les pays pollueurs à respecter leurs engagements financiers. Il a d’ailleurs dit que « L’Afrique est venue au rendez-vous de Sharm el Sheikh dans un esprit de participation responsable au sauvetage de la planète ; résolue à faire l’histoire et non à la subir. ». Les pays africains exigent donc que les pays les plus riches mettent la main au portefeuille.
Par ailleurs, une promesse faite à la COP26, à Glasgow, s’est concrétisée le premier jour de la COP27, à Sharm el-Sheikh. En effet, les États-Unis, l’Union européenne, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne s’étaient engagés l’an dernier à aider à hauteur de 8,5 milliards de dollars l’Afrique du Sud, pays très dépendant du charbon, à mener une « transition énergétique juste« . Aujourd’hui, ces pays développés ont approuvé le plan présenté la semaine dernière par le gouvernement sud-africain, ouvrant la voie à sa concrétisation.
Après l’énumération des multiples dégâts liés au changement climatique enregistrés en Afrique, la Fondation Bill et Melinda Gates annonce qu’elle va consacrer 1,4 milliard de dollars à des donations pour aider des petits agriculteurs en Afrique et en Asie en vue de favoriser des innovations permettant à leurs cultures de résister aux événements climatiques extrêmes amplifiés par le changement climatique. Le versement de ces dons se fera sur quatre ans, explique la fondation, sans préciser comment ils seront attribués.
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