Le tribunal d’Abomey-Calavi a condamné par défaut, un homme à 15 ans de réclusion criminelle pour avortement clandestin suivi de mort et exercice illégal de la médecine. Les faits remontent à 2016 dans la commune d’Abomey-Calavi. Une jeune femme enceinte a expliqué à un homme qu’elle ne veut pas de sa grossesse. Cet homme a administré à la femme en gestation une portion qui devrait la faire avorter. La jeune femme avait commencé à manifester des douleurs dans le ventre.
Ignorant qu’elle était enceinte, qu’elle a essayé de s’en débarrasser et croyant qu’elle était sous l’emprise des mauvais esprits, sa mère l’a conduite à l’église pour une séance d’exorcisme. Malheureusement, la jeune fille finira par rendre l’âme. Mais avant, elle s’est confiée à sa mère en lui livrant l’identité de la personne qui lui a donné une portion pour qu’elle puisse avorter. C’est ainsi que l’homme s’était retrouvé derrière les barreaux en décembre 2016. Il a été mis en liberté provisoire le 13 juin 2018 et a depuis disparu. Cet homme serait un habitué de la pratique illégale de la médecine.
Pour le ministère public, les causes réelles du décès de la victime ne sont pas clairement Identifiées. Lors du procès, mardi 6 décembre dernier, ledit ministère a requis 10 ans de prison dont deux ans fermes contre l’accusé. Mais, le juge l’a plutôt condamné à 15 ans de réclusion criminelle pour avortement clandestin suivi de mort et exercice illégal de la médecine. Étant introuvable depuis sa libération provisoire, un mandat d’arrêt a été décerné contre l’accusé.
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