Cela fait plus d’une dizaine d’années maintenant que la zone de l’Afrique de l’Ouest est frappée de plein fouet par le phénomène du terrorisme. Il y a d’abord eu Al-Qaïda au Maghreb (AQMI), puis Boko Haram et l’État Islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP). Le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria sont les régions ouest africaines qui subissent le plus les affres de l’hydre terroriste. L’ISWAP, à l’instar d’autres nébuleuses actives en Afrique subsaharienne, est une filiale du groupe État Islamique.
Ces différents groupes terroristes sèment la terreur et la désolation sur leur chemin et freinent considérablement le processus de développement de nombreux pays. Au Nigeria, malgré une grande mobilisation des ressources par les autorités pour lutter contre l’insécurité, Boko Haram continue d’avoir une forte capacité de nuisance. L’organisation terroriste mène la vie très dure aux forces de défense et de sécurité. En plus de Boko Karam, l’ISWAP conduit également des attaques dans diverses zones du Nigeria.
Cet état de fait entraîne fréquemment des clashs entre les deux groupes terroristes qui veulent étendre leurs sphères d’influence. Selon les informations de la presse nigériane, un récent affrontement de grande ampleur a opposé Boko Haram à l’ISWAP. Le bilan indiqué par le Daily Trust serait de 55 morts. Dans l’accrochage, plusieurs femmes de terroristes ont trouvé la mort. Le clash entre les deux groupes rivaux s’est déroulé dans l’État de Bama. Les combats ont duré plusieurs jours d’affilée. Il ressort que les représentants des deux groupes ont tenté une médiation, mais elle a échoué, ce qui a poussé Boko Haram et l’ISWAP à se livrer un combat sans merci.
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