Deux exoplanètes constituées d’eau découvertes par des scientifiques

Uranus - photo : DR

Une découverte importante a été faite par des scientifiques, dans le domaine spatial. Il s’agit en effet de deux exoplanètes Kepler-138 c et Kepler-138 d, situées à 218 années-lumière de a Terre dans la constellation de la Lyre, qui ont été découvertes par ces derniers. Sur la base des images fournies par les télescopes spatiaux Hubble et Spitzer de l’agence spatiale américaine, la NASA, les chercheurs ont constaté que les exoplanètes étaient en grande majorité composées de matières moins lourdes que le roc et plus lourdes que l’hydrogène ou l’hélium. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Nature Astronomy, le jeudi 15 décembre 2022.

« Une grande partie de leur volume total est probablement composée d’eau »

D’après l’un des auteurs, Björn Benneke, astrophysicien à l’Université de Montréal, « c’est la première fois qu’on a deux exoplanètes où la seule bonne explication de leur faible densité est une bonne fraction de leur masse en eau ou en matériaux de basse densité ». Il a ajouté que : « Nous avons maintenant montré que ces deux planètes, Kepler-138c et d, sont de nature assez différente et qu’une grande partie de leur volume total est probablement composée d’eau. C’est la meilleure preuve à ce jour pour les mondes aquatiques, un type de planète qui a été théorisé par les astronomes pour exister depuis longtemps ».

Publicité

« On parle d’azote, de méthane et d’eau, dit M. Benneke. L’eau devrait être dominante » a souligné Björn Benneke. Notons que Kepler-138 c et Kepler-138 d sont plus grandes que la Terre, avec un diamètre trois fois plus important. Rappelons que la publication de cette étude intervient plusieurs mois après que le CO2 ait été découvert par le télescope spatial James Webb sur une exoplanète. C’était son compte Twitter qui avait révélé l’information, le jeudi 25 août 2022. Sur le réseau social de l’oiseau bleu, le télescope avait montré les preuves selon lesquelles il y a du dioxyde de carbone dans l’atmosphère d’une grande planète gazeuse. Il s’agissait de l’exoplanète WASP-39 b, qui se trouve à 700 années-lumière de notre planète, la Terre.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité