Drones nord-coréens : Séoul s’excuse de ne les avoir pas abattu après les critiques

La nouvelle a fait le tour de la toile dans la journée d’hier. La Corée du Sud a tiré des coups de semonce après que le pays a détecté une incursion de drones nord coréens dans son espace aérien. C’était l’information rapportée par plusieurs médias dans la matinée d’hier lundi 26 Décembre 2022. « Nos militaires ont d’abord détecté un engin aérien sans pilote nord-coréen autour de l’espace aérien de Gimpo à 10h25 » (02h25 HB), avait déclaré dans un communiqué l’état-major interarmées sud-coréen selon plusieurs médias internationaux qui annonçait que des coups de semonce ont été tirés. Après la polémique et les critiques, Séoul s’est excusé de n’avoir pas abattu les drones de son voisin.

Dans la journée d’hier lundi, l’armée sud coréenne avait affirmé que « plusieurs » drones nord-coréens « ont envahi «  l’espace aérien du pays dans la zone frontière plus précisément près de la province de Gyeonggi. Selon l’agence de presse Yonhap, Séoul avait par la suite déployé des avions et hélicoptères militaires et tiré des coups de semonce avant que l’un des matériels déployés, un avion de chasse KA-1, ne s’écrase dans le comté de Hoengseong. Cet incident intervenait alors que la tension est palpable entre les deux voisins du fait de l’activité importante menée par la Corée du Nord qui a tiré un nombre impressionnant de missile cette année.

Ce mardi, Séoul s’est excusé de n’avoir pas abattu les drones nord coréens lorsqu’ils sont entrés dans son espace aérien hier. «Hier, cinq drones ennemis ont envahi l’espace aérien sud-coréen, et nos militaires les ont détectés et suivis, mais nous nous excusons de ne pas avoir été en mesure de les abattre», a déclaré l’état-major interarmées sud-coréen (JCS) dans un communiqué selon les médias occidentaux qui rapportent l’information. L’état-major interarmées sud-coréen (JCS) a avoué que même si l’armée peut contrer «les drones d’attaque qui constituent une menace réelle», il est limité pour détecter et frapper les drones espions plus petits. «En conséquence, le manque de préparation de l’armée a suscité beaucoup d’inquiétude auprès du public», a-t-il ajouté.