Elle arrache les dents de sa fille avec une pince, une mère poursuivie en justice

Une mère a été poursuivie en justice pour avoir arraché les dents de lait de sa fille de 5 ans. Elle a été accusée par l’éducatrice du jardin d’enfants que fréquentait sa fille depuis quelques mois. Présentée à la barre ce lundi 12 décembre 2022, elle a expliqué au tribunal l’avoir fait pour soulager sa fille qui ressentait des douleurs dues aux dents qui bougeaient à en croire les confidences de la mère de famille. L’avocat de l’accusée a sollicité un acquittement qui lui a été accordé, précise les médias qui traitent l’information.

Le tribunal de Lenzbourg s’est occupé d’une affaire insolite ce lundi 12 décembre 2022. Il s’agit d’une affaire dans laquelle une femme de 35 ans est poursuivie après que sa fille a déclaré au jardin d’enfants qu’elle lui avait arraché les dents avec une pince. Les faits remontent à 2020. La mère constatant que sa fille de 5 ans souffrait de problème de dents a décidé de la lui arracher à l’aide d’un fil de soie et non une pince afin de la soulager selon ses déclarations. Le lendemain la fille s’est présentée à son jardin d’enfants avec la bouche enflée et des dents en moins. Cette anomalie a attiré l’attention de l’éducatrice. Cette dernière s’est rapprochée d’elle pour la questionner sur ce qui s’est passé. « Maman m’a arraché les dents avec des pinces», aurait raconté la fillette.

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Mise au courant, l’éducatrice en a fait cas à l’encadrement qui à son tour a porté l’affaire au tribunal de district de Lenzbourg car il estime que la mère n’aurait pas dû arracher les dents de sa fille. La femme interpellée a reconnu avoir arraché les dents de lait de son enfant à l’aide d’un fil de soie. Elle a expliqué avoir pris cette décision parce que sa fille pleurait beaucoup à cause de ses dents. La douleur ne lui permettait plus de manger correctement selon les confidences de la mère de famille. Le conjoint de la femme a confirmé les faits précise la presse internationale. L’accusation a requis une condamnation symbolique de 100 jours-amende à 30 francs avec sursis et une amende de 700 francs. Mais l’avocat de la mère a plaidé l’acquitement de sa cliente pour incohérence dans la chronologie des faits exposés par l’éducatrice du jardin. La présidente a finalement décidé d’acquitter l’accusée.

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