Elle traite son acné, son fils naît avec des malformations

Un médicament contre l’acné qui cause de graves malformations chez les nouveau-nés. Il s’agit de la Roaccutane. Pour l’utiliser, il faut être sexuellement inactive ou suivre un programme de contraception car il peut avoir de graves effets sur la grossesse. Une femme a été victime de ses conséquences.Alors qu’elle souffrait de l’acné en 2002, une jeune femme du Canton de Vaud s’est rendue chez son médecin de famille pour un traitement.

Le médicament lui a été prescrit. Cinq ans après, elle est tombée enceinte. Le nouveau-né à qui elle a donné la vie a vu le jour avec des malformations remarquables. La femme a alors entrepris de porter plainte contre la femme médecin qui l’avait traitée. Elle lui réclame 150.000 francs de dommages et intérêts. Devant la cour, la plaignante n’obtiendra pas gain de cause d’après l’information donnée par Blick.fr.

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En effet, selon les juges du tribunal fédéral de Lausanne en Suisse, elle n’a pas prêté attention aux conseils donnés par la doctoresse qui l’a suivi pour le traitement. Les experts judiciaires soutiennent que la femme était suffisamment informée pour prendre des précautions. La première raison qu’ils avancent est qu’elle avait fait comprendre à son médecin au moment du traitement qu’elle n’avait pas de partenaire et qu’elle n’avait pas eu de rapports sexuels.

La plaignante fautive

En plus, les juges affirment qu’elle avait été sensibilisée sur la contraception et qu’elle devrait savoir les dangers de la Roaccutane à travers la notice d’emballage. Ils disent donc que toutes ces informations étaient suffisantes et que la femme médecin n’est pas fautive bien que le dossier de la patiente n’était pas très détaillé. Pour ce qui en est du médicament en question, il contient une substance appelée l’isotrétinoïne qui est proscrit pour les femmes enceintes. Donc, une femme ne doit jamais tomber enceinte si elle est sous la Roaccutane. Pour cela, elle choisit de s’abstenir ou se protège obligatoirement avec des contraceptifs. C’est ce que la jeune vaudoise ignorait en plus de toutes les informations qu’elle a reçues.

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