Selon un communiqué de l’état-major des forces sud-coréennes, la Corée du Nord a procédé ce lundi 5 décembre à des tirs de barrage dans la « zone de tampon » maritime. A en croire le communiqué de Séoul, environ 130 tirs d’artillerie ont été effectués. Au total, deux sites auraient permis de faire les différents tirs. L’un serait situé à l’Est du Japon alors que l’autre est à l’ouest sur la mer Jaune. Du côté de la Corée du Sud, les autorités militaires estiment qu’il s’agit d’une violation de l’accord militaire qui a été conclu entre les deux Corée en 2018.
Cette entente proscrit en effet tout exercice naval ou tir à munitions réelles de part et d’autre de la frontière maritime intercoréenne. Il ne s’agit tout de même pas de la première violation par la Corée du Nord de cet accord. Depuis plusieurs semaines, Pyongyang a procédé à une série de tirs. Au début du mois de novembre, le pays de Kim Jong-Un a effectué pas moins de 80 tirs. Ces tirs ont été effectifs dans la nuit de jeudi 03 Novembre au vendredi 04 Novembre 2022. Selon les publications de plusieurs médias internationaux, l’Etat a tiré pas moins de 80 projectiles dont un missile intercontinental.
Plusieurs tirs précédemment effectués
Quelques semaines avant cette situation, le régime nord-coréen avait procédé 100 tirs. Plusieurs autres tirs effectués précédemment avaient effectués au cours de semaines précédentes. « Les tests de missiles de la République populaire démocratique de Corée constituent un moyen régulier et planifié d’autodéfense visant à protéger la sécurité du pays et la paix dans la région contre les menaces militaires directes des États-Unis qui se poursuivent depuis plus de 50 ans », a annoncé l’Administration nationale d’aviation de la Corée du Nord en octobre dernier pour justifier ses différents tirs de missiles.
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