Alors que la situation en Ukraine continue d’occuper l’actualité internationale, l’armée française se prépare visiblement à la guerre. Des manœuvres du douzième régiment de cuirassiers ont été rendues publique par la chaîne de télévision française BFMTV. Dans l’élément du média français, la manœuvre avait pour but de simuler une opération de reprise d’une ville assiégée par les forces ennemis. L’exercice militaire était d’une importance capitale pour les militaires selon les confidences qu’ils ont faites au média. L’objectif principal est d’évaluer les capacités de ces éléments de l’armée de terre à mener un assaut éclair en milieu urbain.
Une guerre de haute intensité
Pour le chef de char Nicolas, en milieu urbain, la manœuvre n’est pas aisée pour les engins. Aussi, sont-ils obligés de travailler avec d’autres blindés légers pour progresser. Il s’agit d’une préparation à la guerre de haute intensité dans ce contexte de guerre en Ukraine. Ces préparations interviennent dans un contexte où la France est fortement critiquée pour les experts militaires pour son incapacité à tenir dans un conflit de cette taille. La dernière critique venait de l’ancien chef d’état-major des armées françaises (CEMA), le général Pierre de Villiers. « Les armées françaises n’ont pas aujourd’hui les moyens d’une guerre de haute intensité », avait déclaré le haut gradé de l’armée française au cours d’une interview accordée au quotidien francilien.
Risque d’une « guerre générale »
« Il faut l’adapter non pas à ce que nous faisons depuis des dizaines d’années, des opérations de guerre, mais à gagner une guerre. Il faut compter avec sa durabilité, donc être capable de tenir, et avec la dureté de la guerre », a réaffirmé ce haut gradé de l’armée qui a déposé le tablier il y a quelques années au début du premier mandat de l’actuel patron de l’Élysée. Ces manœuvres interviennent également dans un contexte où le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg a également averti sur les risques que la situation en Ukraine se généralise en Ukraine. Pour le patron de l’alliance militaire, « si les choses tournent mal, la situation globale peut à son tour très mal tourner » et devenir une « guerre générale ».
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