En Iran, un manifestant a été exécuté pour avoir poignardé un officier paramilitaire. L’information a en effet été rapportée par les médias ce jeudi 8 décembre. A en croire les précisions qui ont été apportées sur cette affaire, il aurait été pendu. Le mis en cause aurait pour nom : Mohsen Shekari. Il aurait été reconnu coupable de « guerre contre Dieu » pour avoir poignardé un membre de la force paramilitaire Basij lors d’une manifestation à Téhéran le 23 septembre. Il s’agit d’une première exécution liée à la vague de manifestations qu’enregistre le pays depuis quelques semaines.
Réaction des organisations de défense des Droits de l’Homme
Cette situation n’a pas manqué de susciter des réactions au sein des organisations de défense des Droits de l’Homme. Iran Human Rights a par exemple appelé la communauté internationale à ne pas passer sous silence cette affaire. « Son exécution doit être accueillie avec les termes les plus forts possibles et les réactions internationales. Sinon, nous serons confrontés à des exécutions quotidiennes de manifestants qui protestent pour leurs droits humains fondamentaux », a déclaré le directeur du groupe, Mahmood Amiry-Moghaddam. Ce dernier fait remarquer que, le mis en cause a été exécuté dans une véritable opacité.
Un « procès-spectacle »
Le responsable de Iran Human Rights a déploré l’absence d’un avocat de son choix lors d’un « procès-spectacle » par le tribunal révolutionnaire. Plusieurs autres manifestants iraniens ont été condamnés à l’issue des mouvements d’humeur qui ont eu lieu dans plusieurs grandes villes du pays. Ces manifestations ont eu lieu pour s’insurger contre la mort de Mahsa Amini, 22 ans. Elle est décédée avoir été appréhendée par la police des mœurs de l’État pour ne pas avoir porté correctement son hijab.
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