L’affaire du coup d’État déjoué en Gambie continue de faire la une des journaux. Depuis l’incident qui s’est produit au cours de la semaine dernière, les autorités ont décidé de communiquer sur l’opération ratée. Hier jeudi 29 décembre 2022, le conseiller à la sécurité nationale, Abubakarr Suleiman Jeng, a lu une déclaration au quartier général de la Défense, pour donner davantage de détails sur cette dernière. D’après lui, les auteurs de la tentative du coup d’État raté avaient prévu d’« arrêter des hauts responsables du gouvernement et de les utiliser comme otages pour empêcher toute intervention étrangère ».
Ils voulaient « Restructurer les forces armées gambiennes »
Selon le conseiller à la sécurité nationale, les auteurs « avaient également l’intention de retirer (de leurs fonctions) tous les officiers supérieurs de l’armée à partir du grade de major et au-dessus, ainsi que de restructurer les forces armées gambiennes ». Toujours selon les autorités gambiennes, plusieurs personnes ont été interpellées dans le cadre de cette affaire, à savoir un responsable politique et sept soldats. Elles ont par ailleurs indiqué avoir découvert la composition de la formation devant prendre part au coup d’État.
Notons que ce n’est pas la première fois qu’un coup d’État est déjoué en Afrique de l’Ouest. En début d’année 2022, la Guinée Bisseau avait été victime d’une tentative de coup d’État. Après le putsch raté, le président Umaro Sissoco Embalo avait rassuré ses concitoyens sur son compte Twitter. « Je vais bien Alhamdoulillah. La situation est sous contrôle gouvernemental. Je remercie la population de Guinée-Bissau et toutes les personnes au-delà de notre pays qui se sont inquiétées pour mon gouvernement et moi. Vive la République et que Dieu veille sur la Guinée-Bissau » avait-il déclaré. À l’occasion d’une conférence de presse, le chef de l’État n’avait pas manqué d’annoncer que « l’armée procède déjà à des arrestations ».
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