Les pays africains disposent désormais de 30 milliards de dollars pour financer leurs stratégies de souveraineté alimentaire. En plus des 10 milliards de la BAD, les autres partenaires ont mis sur la table 20 milliards de dollars de plus. En effet il résulte de l’enquête du système des nations unis qu’ 1/3 des 828 millions personnes souffrant de faim dans le monde vivent en Afrique. Ce sommet « Dakar 2 » dont les travaux ont été côturés ce vendredi s’est terminé sur une note positive pour le continent a fait savoir le ministre sénégalais de l’agriculture Aly Ngouille Ndiaye.
Selon lui, l’Afrique est consciente que l’atteinte et le maintien de la souveraineté alimentaire nécessite, la fourniture de technologies agricoles, aux agriculteurs l’augmentation de la production alimentaire à grande échelle, l’investissement dans le système alimentaire et agricole. L’Afrique reste convaincue que l’atteinte des objectifs durables « Faim zéro », ne peut être atteint que s’elle est réalisée en Afrique.
Ce soutien de l’agriculture selon le ministre, dépend de la volonté des pays africains, des partenaires au développement et du secteur privé ainsi que de l’intensification des programmes continentaux à forts impacts telles que les technologies pour la transformation de l’agriculture africaine.
Les présidents africains ont salué, l’intention des partenaires à contribuer de façon significative au financement de l’agriculture africaine et soutenir ainsi la transformation dans le continent. Pour le ministre Aly Ngouille Ndiaye, l’heure est arrivée pour l’Afrique de se nourrir elle-même et d’exploiter pleinement son potentiel agricole pour continuer à nourrir le monde.
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