Bientôt trois années se seront écoulées depuis l’assassinat de l’officier iranien des gardiens de la révolution, le général Qasem Soleimani. Ce dernier avait été tué, lors d’une frappe de drone américain en janvier 2020, qui avait fait plusieurs morts. Hier dimanche 1er janvier 2023, la diplomatie iranienne a pointé du doigt les États-Unis dans le blocage de l’enquête relative à cette affaire. Selon Hosein Amirabdolahian, ministre iranien des Affaires étrangères : « Les mesures nécessaires ont été prises pour suivre l'affaire du martyre du général Qasem Soleimani, même si malheureusement les Américains et les Occidentaux jettent des pierres et des obstacles dans la poursuite juridique de l'affaire, mais les mains de la République islamique d'Iran ne sont pas liées ».
« Nous suivrons notre plainte dans sa voie naturelle »
Le ministre a continué en indiquant que la République islamique prend « toutes les voies légales dans cette affaire », tout en mettant l’accent sur le fait que : « Dans un mémorandum, nous avons annoncé et consigné la responsabilité du gouvernement américain de l'époque dans cet assassinat, et nous suivrons notre plainte dans sa voie naturelle ». Toujours d’après Hosein Amirabdolahian, d’autres dispositions ont été prises dans le cadre de cette affaire, comme le placement sur une liste noire des terroristes de la République islamique d’Iran, des responsables américains impliqués dans l’assassinat de Qasem Soleimani.
Pour rappel, l’assassinat du général iranien avait eu lieu sous le mandat de l’ancien président américain Donald Trump. Deux ans après, le président Ebrahim Raïssi avait menacé les autorités américaines. A l'occasion du deuxième anniversaire du décès du général, le chef de l’Etat iranien avait critiqué l'ex-locataire de la Maison Blanche. « Tant mieux si un procès équitable contre M. Trump, (l’ancien secrétaire d’État Mike) Pompeo et d’autres criminels est lancé afin de juger leur crime horrible », avait affirmé Mr Raïssi, tout en ajoutant : « Ne doutez pas que la main de la vengeance sortira de la manche de la communauté musulmane ».
