En Grande-Bretagne, des journalistes ainsi que des hommes politiques seraient visés par des hackers russes et iraniens. L’alerte a été donnée ce jeudi par le Centre national sur la cyber-sécurité au Royaume-Uni. Selon cette structure qui est un compartiment de l’agence britannique de renseignement et de sécurité, les actes de piratage des individus et des organisations se sont multipliés. Dans un communiqué, un membre de la structure note que les attaques qui sont « sans pitié » ont pour objectif de dérober certaines données.
« Sans pitié »
«Ces campagnes menées par des acteurs basés en Russie et en Iran continuent de poursuivre sans pitié leurs cibles afin de voler des informations d’identification en ligne et de compromettre des systèmes potentiellement sensibles», a martelé Paul Chichester, un responsable du Centre national sur la cybersécurité au Royaume-Uni. La structure anglaise a nommément cité les groupes SEABORGIUM basé en Russie et TA453 basé en Iran. Ces deux groupes auraient le même mode opératoire.
La cible n’est pas le grand public
On retient de la nuance qui a été faite par le communiqué que la cible n’est pas le grand public « mais des secteurs spécifiques, notamment le monde universitaire, la défense, les organisations gouvernementales, les ONG, les groupes de réflexion, ainsi que les hommes politiques, les journalistes et les militants ». Les groupes russes et iraniens auraient souvent recours au «spear phishing» pour récupérer des données confidentielles. «Ils créent de faux profils sur les réseaux sociaux pour se faire passer pour des experts respectés, ils ont utilisé de prétendues invitations à des conférences ou à des événements», a averti le Centre national sur la cyber-sécurité au Royaume-Uni.
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