Elon Musk : une société du roi Charles III le poursuit en justice

Le célèbre milliardaire américain Elon Musk fait face à un important différend juridique au Royaume-Uni. Ce dernier l’oppose au roi Charles III, dont l’une des sociétés a poursuivi le patron de Twitter pour loyer non payé. C’est le Crown Estate, la société qui gère l’administration des propriétés du roi, qui a intenté une action visant le siège de Twitter dans la capitale anglaise, Londres. En effet, il s’agit du premier étage de l’immeuble Piccadilly Circus qui abrite le siège du réseau de l’oiseau bleu. L’information a été rapportée par plusieurs médias dont la BBC ou encore le Washington Post.

Les personnes jointes pour régler ce problème n’avaient pas répondu

D’après la British Broadcasting Corporation, le loyer en question aurait commencé à manquer depuis le mois d’octobre 2022. Toujours selon la BBC, il s’agit d’une mesure qui a été prise en dernier recours, puisque toutes les personnes jointes pour régler ce problème n’avaient pas répondu. Notons qu’une autre affaire de loyer non payé vise aussi un autre siège de Twitter. En effet, le propriétaire du siège de Twitter à San Francisco poursuit également Twitter pour non-paiement de loyer estimé à 6,8 millions de dollars pour les mois de décembre et de janvier, selon les informations du San Francisco Chronicles. Rappelons que Elon Musk a acquis Twitter pour 44 milliards de dollars en octobre 2022.

À son arrivée, en tant que nouveau patron du réseau social, il a pris plusieurs mesures controversées, dont le retrait d’une fonction de prévention du suicide sur la plateforme. On pourrait se dire que Twitter fait face à plusieurs problèmes. Deux semaines après le rachat du réseau social de l’oiseau bleu, Elon Musk avait informé les employés du risque de faillite de la compagnie. « Désolé que ce soit mon premier e-mail à toute l’entreprise, mais il n’y a aucun moyen d’édulcorer le message. Sans revenus d’abonnement importants, il y a de fortes chances que Twitter ne survive pas au ralentissement économique à venir », avait-il écrit dans une correspondance envoyée à ces derniers.