La guerre russo-ukrainienne a des répercussions planétaires. De nombreux secteurs d’activités sont touchés par l’enlisement de cette guerre. La quasi-intégralité des pays occidentaux apportent un soutien sans faille à l’Ukraine. Il en est de même pour les nations de la scandinave qui sont entrain de multiplier les initiatives pour intégrer l’OTAN. Le conflit russo-ukrainien a un coût et des pays comme la France et la Norvège ne diront pas le contraire. La France avait par exemple signé d’importants contrats d’armements avec le Kremlin. Paris devait livrer deux porte-hélicoptères à la Russie.
Le coût de cet équipement de guerre s’élevait à 1.12 milliard d’euros. Cependant, les choses vont virer à 360° après le déclenchement de l’opération militaire de la Russie en Ukraine. Cette commande russe avait été effectuée depuis 2010 par Moscou. Durant cette période, la Russie avait déjà effectué une opération militaire en Crimée et c’est à partir de cet instant que le contrat des deux porte-hélicoptères a pris du plomb dans l’aile.
Une solution négociée s’est dégagée et la France a pris l’engagement de rembourser intégralement la Russie. La Norvège aussi subit de plein fouet les répercussions de la guerre en Ukraine. Le fonds souverain de la nation scandinave, qui est considéré comme le plus important du monde, a pris un sacré coup. Créé à la fin des années 90, c’est la première fois que le fonds perd autant d’argent. La Norvège, grand producteur de pétrole, investit les revenus de la rente pétrolière dans le fonds souverain pour anticiper l’après pétrole.
Selon Nicolai Tangen, le directeur du fonds souverain de la Norvège, la situation en Ukraine a entraîné une perte record de 150 milliards d’euros. Le fonds souverain russe constitue environ 1% de la capitalisation boursière mondiale avec des investissements dans les plus grandes entreprises de la planète.« Tous les secteurs du marché action ont eu des rendements négatifs, à l’exception de l’énergie » indique Nicolai Tangen. Avant le déclenchement du conflit russo-ukrainien, les investissements du fonds s’élevaient à 2,7 milliards d’euros. Actuellement, la situation est tout autre et Oslo a décidé de cesser ses investissements en Russie, toute chose qui a entraîné un gros manque à gagner.
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