L’information circulait depuis quelque temps maintenant dans des cercles bien introduits. Ce samedi 21 janvier, les autorités burkinabè ont confirmé la fin de l’accord de coopération militaire avec la France. Dans un communiqué lu sur les ondes de la RTB (Radio Télévision du Burkina Faso), le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement a indiqué que le gouvernement donne un mois aux forces françaises pour quitter le territoire burkinabè.
Jean-Emmanuel Ouedraogo a notifié que le Burkina doit prendre son destin en main et se défendre tout seul face au terrorisme. À noter que 400 militaires français de la force spéciale sabre sont déployés au Burkina depuis quelques années pour aider le pays des hommes intègres à combattre l’hydre terroriste. Avec l’expansion des groupes armés terroristes dans le sahel ouest-africain au début des années 2010, la France avait sollicité un certain nombre de pays de la zone pour installer des genres de « task force ».
La force spéciale sabre naquit ainsi et les éléments furent déployés dans des pays comme le Mali, le Tchad, le Niger et le Burkina Faso. Avec cette rupture de coopération militaire, les relations entre la France et le Burkina Faso vont sans doute entrer dans une nouvelle phase.
Des manifestations contre la présence des militaires français sont enregistrées régulièrement et la cote de Paris a fortement baissé auprès du grand public burkinabè depuis la prise de pouvoir des militaires. Le gouvernement par l’intermédiaire de Jean-Emmanuel Ouedraogo souhaite néanmoins continuer à bénéficier du soutien de la France en ce qui concerne l’acquisition d’équipements militaires.
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