La surcharge pondérale entraîne une multitude de complications qui ne sont généralement prises en compte que tardivement sur le plan médical. Pour Rémy Legrand, fondateur du Groupe Éthique & Santé, la prévention et le dépistage doivent devenir la règle. Une prise de conscience née dès 2006 avec la création des premiers centres RNPC où des professionnels de santé travaillent avec succès à la perte de poids de leurs patients. Rencontre avec l’homme qui souhaite éviter une vague de maladies engendrées par la surcharge pondérale.
Pourquoi ce choix de développer un programme de perte de poids après un passage par les grands labos pharmaceutiques ?
Ma carrière dans l’industrie pharmaceutique m’a permis d’avoir une vision assez large de la question : en tant que visiteur médical, j’ai présenté des médicaments à des médecins pendant des années et je comprends donc parfaitement ce qu’un médecin attend d’une thérapeutique. En parallèle, dans le cadre de mon activité à l’hôpital, j’ai été formé à la mise en place d’études cliniques et suis devenu Attaché de Recherche Clinique (ARC). Puis, plus tard, en tant que directeur régional de Biopharma, groupe Servier, j’ai recruté, formé, et géré des équipes de visiteurs médicaux. Mon parcours m’a permis de développer une vision transversale des différentes activités des laboratoires pharmaceutiques : commerciale, recherche, et management. Un parcours et des expériences qui ont forgé mes compétences pour que le réseau RNPC devienne aujourd’hui le correspondant de référence des médecins dans le traitement de la surcharge pondérale et de ses complications. Tout au long de ma carrière, j’ai constaté que les médecins n’avaient pas d’interlocuteurs dédiés sur les questions de surcharge pondérale.
Que démontrent les études scientifiques que vous citez au sujet de la surcharge pondérale (prise de poids, perte de poids, stabilisation pondérale etc.) et celles auxquelles vous avez participé ?
En pratique, le protocole du Programme RNPC s’appuie en grande partie sur les résultats de grandes études interventionnelles telles que, notamment, l’étude DiOGenes, publiée dans le NEW England Journal of Medicine et qui répond à la question fondamentale de la stabilisation pondérale, l’étude DiRECT, publiée dans le LANCET et qui démontre qu’une perte de poids peut guérir le diabète de type 2 dont on a longtemps pensé qu’il était incurable. L’étude LEGACY publiée dans le Journal of the American College of Cardiology et qui montre qu’une perte de poids peut améliorer la survie de patients atteints de fibrillation auriculaire ou encore des travaux de recherche fondamentale tels que ceux de l’équipe du Pr Gilles Mathieu qui travaille sur l’intérêt de la néoglucogénèse intestinale et publiée dans CELL.
Nous en citons beaucoup d’autres, notamment sur le lien entre le tour de taille et le risque total de mortalité, les risques associés à la surcharge pondérale (cardiovasculaires, respiratoires, métaboliques, ostéoarticulaires…). Ces études démontrent une réalité alarmante : les dépôts de graisse dans le foie et le pancréas sont responsables de la NASH et du diabète de type 2, le rein gras est associé à un risque accru d’hypertension et de maladie rénale chronique, le cœur gras est responsable de troubles du rythme… La bonne nouvelle, c’est que les études sur lesquelles nous nous appuyons montrent également que la majorité de ces pathologies, si elles sont prises à temps et si le patient perd au minimum 10 % de son poids, peuvent être entièrement guéries.
Dès 2006, nous avons procédé à des études statistiques internes pour démontrer l’efficacité de la méthode RNPC auprès des médecins qui attendent d’une méthode qu’elle apporte la preuve de son efficacité et de sa sécurité.
A partir des années 2017-2022, nous avons commencé à publier des études dans des revues scientifiques pour conforter définitivement aussi bien nos prescripteurs que nos détracteurs de l’efficacité, de la sécurité, et de la tolérance de la méthode RNPC. Nous avons publié deux types d’études : des études rétrospectives et des études prospectives.
La première étude que nous avons publiée est une étude franco-danoise, « Weight loss and weight loss maintenance efficacy of a novel weight loss program: The retrospective RNPC® cohort » réalisée sur 12000 patients ayant suivi le Programme RNPC, et qui a montré que 90% d’entre eux atteignaient leur objectif de poids en perdant en moyenne 11% de leur poids initial sur une durée moyenne de 3 à 4 mois. Pour ceux qui complétaient toutes les phases du programme (phase de stabilisation comprise), ils perdaient en moyenne 17% de leur poids initial sur une durée moyenne de 8 à 9 mois. Les résultats de cette étude ont été publiés en 2018 dans le journal scientifique Obesity Medicine.
La deuxième étude « Metabolic improvements during weight loss:TheRNPC® cohort », Obesity Medicine, a démontré que la perte de poids obtenue dans le cadre du Programme RNPC permettait d’obtenir une amélioration des paramètres métaboliques tels que le syndrome métabolique, la stéatohépatite métabolique, ainsi qu’une amélioration du diabète et de l’hypertension.
Je citerai trois autres études que nous avons menées et qui sont des études prospectives.
J’aimerais préciser que les études prospectives sont celles qui ont la plus haute valeur scientifique et qu’elles nécessitent l’accord préalable du Comité de Protection des Personnes pour être menée, accord portant notamment sur la sécurité de la méthode employée dans l’étude : donc nul ne peut sérieusement mettre en doute la sécurité du programme RNPC.
La première , « Characterization of the Gut Microbiota in Individuals with Overweight or Obesity during a Real-World Weight Loss Dietary Program: A Focus on the Bacteroides 2 Enterotype », étude Gut Inside , publiée dans Biomedicines 2022, 10, 16, a apporté la confirmation qu’une perte de poids d’au moins 10% , à condition de diminuer significativement l’apport en sucres tout en augmentant l’apport en protéines, permettait d’améliorer significativement le microbiote intestinal dont on connait l’importance capitale aujourd’hui.
La seconde, « The Impact of the COVID-19 Lockdown on Weight Loss and Body Composition in Subjects with Overweight and Obesity Participating in a NationwideWeight-Loss Program: Impact of a Remote Consultation Follow-Up—The CO-RNPC Study », publiée dans Nutrients 2021, 13, 2152, a démontré l’efficacité de la prise en charge RNPC pendant le covid-19.
En effet, malgré le fait que nous ne pouvions physiquement recevoir des patients dans les centres nous avons été contraints de nous adapter en mettant en œuvre des téléconsultations qui ont permis à ceux-ci de poursuivre le programme et de continuer à perdre du poids.
Enfin la troisième, « A Specific High-ProteinWeight Loss Program Does Not Impair Renal Function in Patients Who Are Overweight/Obese », publiée dans Nutrients 2022, 14, 384, a étudié spécifiquement l’efficacité et surtout la sécurité rénale du programme RNPC sur plus de 4400 personnes.
L’insuffisance rénale chronique étant souvent provoquée et aggravée par la surcharge pondérale, ses comorbidités (notamment l’hypertension artérielle et le diabète) et les médicaments permettant justement de traiter ces comorbidités, il est pertinent d’évaluer l’efficacité d’une perte de poids dans l’insuffisance rénale chronique.
Cette étude prouve que notre méthode n’aggravait en aucun cas la fonction rénale des patients (en effet la quantité de protéines est adaptée à la fonction rénale des patients conformément aux recommandations de la Haute Autorité de Santé), et que, bien au contraire, celle-ci était améliorée par la perte de poids obtenue durant le programme RNPC.
Vous mettez en avant une approche pluridisciplinaire. Comment s’organise le travail en réseau entre professionnels de santé ?
Je rappelle que les centres RNPC ne prennent pas en charge un patient sans l’accord de son médecin, et ce pour plusieurs raisons :
– Placer nos patients dans la zone de sécurité la plus totale car comme nous l’avons vu, pour ce faire il nous faut absolument connaitre l’état clinique de ceux-ci.
– Identifier des raisons à la prise de poids ou à la résistance à la perte de poids : hypothyroïdie, altération du microbiote, mauvaise qualité du sommeil, stress etc.
– Objectiver, tant pour les patients que leurs médecins, l’efficacité de la perte de poids par l’analyse des bilans biologiques successifs
Lorsqu’un médecin généraliste envoie son patient chez le cardiologue, où chez un autre spécialiste, il attend du cardiologue une prise en charge et un retour d’expérience.
Dans chaque centre RNPC, il y a une diététicienne, qui est donc une professionnelle de santé, reconnue comme telle par le Code de Santé publique, ce qui garantit, entre autres, le sérieux du programme auprès des médecins.
Nous prenons en charge et rendons compte au médecin, de manière qu’il puisse adapter les traitements de son patient en fonction de la perte de poids ; c’est ça être le correspondant de référence d’un médecin.
Le médecin reste au cœur de la relation avec le patient.
Quelle place et quel rôle souhaitez-vous donner aux diététiciens au sein de votre société ?
De l’avis de tous, le programme des études de diététiciennes est complétement obsolète.
Le programme du BTS diététique étant conçu en grande partie pour travailler dans des établissements et dans des collectivités (hôpitaux, clinique, EHPAD, crèches, cantines, …), la formation des diététiciens ne correspond pas aux besoins des patients des médecins, parfois atteints de pathologies chroniques graves et invalidantes.
D’ailleurs la France est l’un des rares pays qui ne consacre que 2 ans aux études de diététiciennes. Par exemple, au Brésil ou aux USA, elles sont formées pendant 4 ans et sont considérées par les médecins comme de véritables correspondantes de références. Elles maitrisent parfaitement toutes les complications médicales de la surcharge pondérale : cardiovasculaires, hépatiques, pneumologiques, métaboliques, gynécologiques, ainsi que les médicaments qui traitent ces pathologies et leurs interactions positives ou négatives avec la perte de poids.
Mais elles sont également formées aux entretiens de suivi en face avec les patients, maitrisant les techniques de communication notamment motivationnelles et psycho comportementale.
Du fait de l’obsolescence des études de diététicienne, cette profession est littéralement sinistrée et compte un taux de chômage très important en ces membres : de nombreuses diététiciennes ne trouvant pas de travail sont obligées pour vivre de changer complétement d’orientation.
Je souhaite modestement redonner au métier de diététicien sa place dans le paysage médical français, comme c’est le cas dans d’autres pays.
Je n’ai ni l’ambition, ni les moyens de changer le programme du BTS de diététique mais je peux faire bénéficier les diététiciens et les diététiciennes qui intègrent le réseau RNPC d’une expérience et d’une expertise à la fois sur l’aspect médico-scientifique, mais également sur l’aspect relations humaines.
Nous recevons parfois des cas très graves ; des diabétiques qui perdaient la vue si on ne stabilisait leur poids et leur glycémie, des personnes devant être amputées d’un pied et que l’on n’ampute finalement pas, des greffes rénales au départ impossibles mais rendues possibles après une perte de poids conséquente à la suite de notre programme…
Concrètement, les diététiciens RNPC prennent en charge ces patients pour un premier entretien de deux heures, puis tous les quinze jours pour un entretien de trente minutes. Le diététicien joue un rôle clé : il rend compte au médecin tous les mois, par des comptes-rendus très médicalisés. Ce suivi est indispensable – l’efficacité des médicaments devenant beaucoup plus importante lorsqu’il y a perte de poids, le médecin peut adapter les traitements de son patient, le plus souvent en diminuant les doses voire en les supprimant, en fonction de son état physique.
Non seulement les diététiciens RNPC deviennent de véritables correspondant reconnus par les médecins mais en plus ils jouent un rôle important et terme de recherche clinique.
En effet tous les diététiciens du réseau RNPC disposent du BPC (Bonnes Pratiques Cliniques), leur permettant d’être co-investigateurs des études que nous menons et que nous publions.
Étant donné les spécificités médicales de votre secteur, comment fonctionne votre processus de recrutement et quels sont les profils que vous recherchez ?
Nous recrutons deux catégories de personnes : des directeurs de centres qui sont franchisés et des diététiciens qui sont salariés des centres.
En ce qui concerne les directeurs de centres RNPC, ce sont les plus souvent des visiteurs médicaux, des directeurs régionaux, des personnes issues du milieu médical, voire des diététiciens du réseau RNPC qui passent du salariat au statut de chef d’entreprise.
L’essentiel des profils types d’un directeur de franchise du Groupe Éthique & Santé, vient de l’industrie pharmaceutique, puisque dans ce métier il est important de connaître les pathologies, les médicaments, de savoir communiquer avec les médecins, et d’être apte à faire des réunions médicales.
En ce qui concerne les diététiciens, nous recherchons essentiellement des personnes possédant de grandes qualités humaines d’écoute, d’empathie et de pédagogie.
Une fois recrutés, toutes les personnes intégrant le réseau RNPC, directeurs de centre et diététiciens sont formées, à travers notre organisme interne, qui s’appelle GES Formations et qui est certifié Qualiopi, gage de qualité.
C’est une partie essentielle de notre travail, car elle nous permet de faire respecter les process que nous avons mis en place : il est en effet très important que nous garantissions l’homogénéité de la prise en charge aussi bien aux médecins qu’à leurs patients.
Pourquoi ce choix du modèle de la franchise ?
En 2008, il y avait des plans sociaux dans l’industrie pharmaceutique. Localement connu dans ce milieu pour avoir rebondi après mon départ, j’ai été contacté par plusieurs personnes qui souhaitaient faire la même chose que moi. C’est en assistant à un salon des entrepreneurs que j’ai réalisé que la franchise pouvait être une solution pour développer la méthode RNPC que j’avais mise au point.
Ouvrir une franchise est un processus complexe et le savoir-faire doit répondre à des critères très spécifiques auxquels nous répondions tout à fait. Le droit de la franchise est également très abouti, et il y a un équilibre extrêmement important à respecter entre les droits et les devoirs des deux parties, franchisé et franchiseur.
Quant au modèle de la franchise, c’est tout simplement le modèle économique le plus efficace dans le monde.
C’est en 2008 que nous avons su que le concept était duplicable, et nous avons à partir de là mis tous les outils en place pour pouvoir aider les franchisés : formation, communication, ratio important de staff au backoffice (comptabilité, logistique) et au frontoffice (management, communication), …
À partir de 2009, les cinq premiers franchisés m’ont rejoint sur la base de ma structure « pilote » de test et d’élaboration du concept, et nous avons contribué ensemble à poursuivre le développement de Groupe Éthique & Santé, basé sur le modèle de la franchise, et de 2009 à 2022, nous sommes passés de 5 à 80 franchisés.
Depuis, nous n’avons de cesse que d’améliorer en permanence les process et l’accompagnement des franchisés pour être le plus efficace possible.
Vous êtes à l’origine de l’Union Française pour la Santé Cardio-Vasculaire et Articulaire (UFSCVA), Fédération qui regroupe des associations luttant contre les pathologies en lien avec la surcharge pondérale. Dans quel but l’avez-vous créé ?
L’UFSCVA poursuit plusieurs missions.
La première est d’organiser les moyens de lutte contre les pathologies en lien avec la surcharge pondérale (surpoids et obésité) de manière préventive et curative, notamment par l’amélioration du niveau d’activité physique en opposition à la sédentarité, la prévention des risques de surcharge pondérale (surpoids et obésité) ou de reprise de poids, et la lutte contre le tabagisme et les effets de son arrêt.
Il y a aussi la recherche, notamment de méthodes d’éducation (y compris thérapeutique) et de conseils hygiéno-diététiques visant à améliorer la prise en charge des facteurs de risques métaboliques, cardio-vasculaires et ostéoarticulaires en lien avec la surcharge pondérale.
L’UFSCVA vise également à enseigner auprès du monde médical, paramédical, et du grand public l’application des conseils hygiéno-diététiques, des activités physiques adaptées et tout élément se rapportant à ce sujet.
Notre Fédération réalise, ou fait réaliser, des études cliniques ou fondamentales afin de mettre à disposition des outils de recherche, de formations et d’informations au corps médical, paramédical et du grand public. Réalise également toute présentation ou formation en lien avec ses activités (physiologie, physio-pathologie, diététique, nutrition, aspects psycho-comportementaux notamment).
L’accompagnement fait également partie de nos missions. Susciter et accompagner à la création d’associations ASCVA sur des territoires ; veiller au respect, par les associations affiliées à l’UFSCVA des statuts, des orientations et du projet associatif du mouvement ASCVA.
L’UFSCVA vise aussi à représenter le mouvement ASCVA auprès des autorités publiques et autorités officielles et de promouvoir son action par tout moyen autorisé.
Et enfin, elle ambitionne de fédérer les Associations pour la Santé cardio-vasculaire et Articulaire (ASCVA), adhérentes à l’UFSCVA et agréées par celle-ci, existantes ou à créer, par un soutien technique et administratif, ainsi qu’un appui à leurs moyens de communication.
Nous avons créé l’UFSCVA dans le but d’organiser des journées avec des actions de sensibilisation et de prévention notamment dans les entreprises auprès des salariés, de faire du dépistage, et pour ceux en surcharge pondérale de les sensibiliser aux complications potentielles de celle-ci et de la nécessité de consulter des professionnels de santé pour les aider.
En créant cette Fédération, nous nous sommes également inspiré des actions de l’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire (UFSBD), partenaire de l’OMS, qui intervient dans les classes et joue un travail de prévention incontournable.
Au rythme où la France grossit, il était impératif pour nous de pouvoir également jouer un rôle préventif, éducatif, et actif dans le dépistage de la surcharge pondérale.
Comment votre méthode pourrait-elle être dupliquée dans d’autres pays, avec des rapports à l’alimentation parfois très différents ?
Le problème de la surcharge pondérale est mondial. Mais très rares sont les pays où ce sujet est abordé comme il se doit.
Je rappelle que l’OMS qualifie l’obésité d’épidémie et que nul pays n’arrive à en endiguer la prévalence et l’évolution.
Tous les pays sont également concernés par les conséquences directes de la surcharge pondérale comme des infarctus, des AVC, des aggravations de pathologies cardiaques, des diabètes, de maladies rénales, etc… Entrainant des coûts considérables lors des événements aigus et qui deviennent des coûts chroniques énormes.
Tous les pays doivent donc pour l’équilibre des dépenses de santé arriver à diminuer la prévalence de la surcharge pondérale et donc, de ses complications.
Le programme RNPC se base sur des protocoles d’études qui ont été menées dans le monde entier et sur tous les types ethniques de populations (caucasiens, hispaniques, noirs, asiatiques, etc…)
La phase d’amaigrissement peut donc être mise en place dans le monde entier, quel que soit le pays. On peut, où que l’on se trouve, établir un régime alimentaire constitué de protéines et de fibres, donc d’aliments tels que la viande, le poisson, les œufs, et les légumes. Pendant la phase d’amaigrissement, on retire de l’alimentation du patient les sucres rapides, les sucres lents, et les graisses sont limitées. Tout cela est ensuite progressivement réintroduit jusqu’à obtenir une alimentation variée et équilibrée. C’est donc faisable partout dans le monde. Et puis surtout, en fonction des pays, on s’adaptera !
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