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Un drone nord-coréen a survolé la zone présidentielle à Séoul, avoue la Corée du Sud

La récente incursion de drone nord-coréen dans l’espace aérien de la Corée du Sud continue d’occuper l’actualité. En effet, il y a quelques jours, l’armée sud-coréenne avait formellement démenti les informations selon lesquelles les appareils auraient pénétré une zone d’exclusion aérienne clé appelée « P-73 ». Il s’agit d’un lieu qui correspond au bureau de la présidence sud-coréenne et à ses environs. Mais l’armée de Séoul est revenue sur cette situation et a fait savoir qu’une enquête remettait en cause les premières déclarations qui avaient été faites.

Selon une annonce qui a été faite par le porte-parole de l’état-major interarmées, une enquête a révélé que «la trace d’un petit drone de l’ennemi qui est entré à Séoul a traversé une partie de l’extrémité nord de la zone d’exclusion aérienne ». « Nous affirmons clairement qu’il n’y a aucun problème avec la sécurité du bureau de Yongsan », a poursuivi le porte-parole de l’armée. La situation avait fait réagir le président sud-coréen Yoon Suk-yeol. Il avait demandé à ses collaborateurs la possibilité « d’envisager la suspension de l’accord militaire du 19-Septembre si la Corée du Nord commettait de nouvelles provocations en violant notre territoire ».

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Cinq drones…

Rappelons que l’incursion des drones a eu lieu le 26 décembre dernier. Il s’agit d’un total de cinq drones. Les drones n’avaient pas été interceptés par la Corée du Sud qui a pourtant déployé des avions de chasse et des hélicoptères d’attaque. L’année 2022 aura tout de même été particulièrement fructueuse pour le président nord-coréen en terme d’essais de tirs de missiles. Selon certaines annonces qui ont été faites par le dirigeant nord-coréen, l’année 2023 ne mettra pas fin aux essais de missiles.

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