Dans la journée d’hier vendredi, les autorités américaines ont signalé la présence, depuis quelques jours, d’un ballon dans l’espace aérien des USA. Elles ont affirmé qu’il s’agit sans aucun doute d’un ballon espion chinois. Le gouvernement chinois n’a pas confirmé que le ballon qui a été vu traversant le Montana, où les États-Unis disposent de plusieurs missiles nucléaires était sa propriété. Certains médias du pays, comme le Global Times ou le China Daily, ont préféré se moquer de la question. Les autorités chinoises, elles ne sont pas restées de marbre non plus devant la situation.
Les médias chinois et les autorités réagissent
« Si des ballons d’autres pays pouvaient vraiment entrer en douceur sur le continent américain, ou même entrer dans le ciel au-dessus de certains États, cela ne fait que prouver que le système de défense aérienne des États-Unis est complètement une décoration et qu’on ne peut pas lui faire confiance » a déclaré le Global Times. Face à la presse, la porte-parole de la diplomatie chinoise Mao Ning a indiqué qu’une vérification de la situation est en cours. Aussi, a-t-elle appelé les États-Unis à ne pas faire économie de vérité sur ce dossier. Elle a donc estimé qu’« émettre des conjectures et monter les choses en épingle avant même que les faits ne soient établis n’aide pas à une résolution appropriée du dossier ».
Ce samedi, les autorités chinoises sont revenues à la charge. Cette fois-ci c’est le ministère des affaires étrangères chinois qui a réagi à travers un communiqué cité dans la presse internationale. La diplomatie chinoise dénonce un « prétexte pour attaquer » l’empire du milieu. « Certains politiciens et médias américains utilisent l’incident comme un prétexte pour attaquer et diffamer la Chine« , lit-on dans un communiqué de la diplomatie ce samedi. « La Chine se conforme toujours strictement au droit international (…) et n’a jamais violé le territoire et l’espace aérien d’un pays souverain », poursuit le communiqué. Dans la journée d’hier, la diplomatie américaine a annoncé le report à une date ultérieure de la visite de son chef en Chine. Une décision qui a fait réagir la Chine ce samedi. « En réalité, ni la Chine ni les Etats-Unis n’avaient (officiellement) annoncé de visite », a affirmé samedi la diplomatie chinoise. « La publication d’informations (liées à cette visite) est la décision seule des Etats-Unis », a-t-elle ajouté.
Pour rappel, les informations sur ledit ballon interviennent plusieurs jours après que Pékin ait mis sur pied un bouclier contre les lasers. Ce dispositif empêchera les missiles chinois d’être aveuglés par des systèmes de défense laser. Cela permettra de se défendre contre les forces ennemies, disposant d’aéronefs militaires tels que l’hélicoptère d’attaque Apache ou bien encore le célèbre Air Force One des États-Unis qui sont équipés d’armes lasers. À en croire les explications qui ont été fournies par les chercheurs militaires, un métal appelé vanadium a été utilisé pour mettre sur pied ce bouclier. Le vanadium est un métal assimilable à l’argent, que l’on trouve principalement en Chine, en Russie et en Afrique du Sud.
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