Des médias suisses ont révélé le passé d’espion du patriarche orthodoxe russe Kirill. Selon des informations rendues publiques par Le Matin Dimanche et la Sonntagszeitung, le patron de l’Église orthodoxe russe a collaboré avec les services de renseignement russes alors qu’il était en Suisse. Ce statut, il l’avait dans les années 1970 selon les précisions apportées par les médias. On retient des différentes révélations des médias, que ces informations proviennent des archives fédérales suisses. La police fédérale a ainsi confirmé que « « Monsignor Kirill », comme il est appelé dans ce document, appartient au KGB».
Nom de code «Mikhaïlov»
En cette période, l’actuel patron de l’Église orthodoxe russe, était en mission pour le patriarcat de Moscou auprès du Conseil œcuménique des Eglises (COE). Son nom de code était «Mikhaïlov». Comme collaborateur du Kgb, il avait pour mission d’influencer le conseil dont il était membre. Les Russes visaient comme objectif d’inciter le Conseil œcuménique des Églises (COE) à dénoncer le gouvernement américain ainsi que leurs alliés. Le conseil infiltré par l’agent du Kgb devrait également faire feu de tout bois pour limiter ses critiques envers les pays soviétiques pour le manque de liberté religieuse.
Très attaché à la Suisse?
Pour l’heure, les médias ont fait savoir que l’église russe n’a pas souhaité faire de commentaires sur cette mission qui a été accomplie par son patron à une période de son histoire. Les médias suisses ont noté que le patriarche orthodoxe russe Kirill était tout de même assez attaché à la Suisse. À en croire le décompte qui a été fait par Le Matin Dimanche, il aurait effectué plus de 40 déplacements dans ce pays. «Outre sa passion du ski – en 2007, il se serait même cassé la jambe sur une piste helvétique –, la diplomatie religieuse, l’espionnage ou les finances n’ont cessé de ramener Kirill Ier dans les Alpes ou au bord du Léman», a résumé le média.
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