Les derniers propos racistes prononcés par le président tunisien Kaïs Saïed sur les migrants africains ne sont pas passés inaperçus auprès de certaines Organisations. L’homme fort de Tunis qui règne en maître dans le pays après la dissolution du Parlement, a rejoint la liste de celles et ceux qui brillent par les déclarations racistes en Afrique du Nord. En effet, à la faveur d’une réunion du Conseil de sécurité nationale ce mardi 21 février, il s’était prononcé sur le phénomène de l’immigration clandestine. Selon un communiqué de la présidence, la rencontre aurait été « consacrée aux mesures urgentes qui doivent être prises pour faire face à l’arrivée en Tunisie d’un grand nombre de migrants clandestins en provenance d’Afrique subsaharienne ».
« Africain seulement »
Près de 140 migrants avaient été préalablement arrêtés en mer. Au cours de ladite rencontre, le président tunisien, Kaïs Saïed, a décrit le phénomène de l’immigration comme une « entreprise criminelle ourdie à l’orée de ce siècle pour changer la composition démographique de la Tunisie », afin qu’elle soit considérée comme un pays « africain seulement » et estomper son caractère « arabo-musulman ». Il tient ainsi le même discours que le tristement célèbre Eric Zemmour qui l’a d’ailleurs soutenu par le canal d’une publication sur le réseau social de l’oiseau bleu.
Soutenu par Zemmour…
Le candidat malheureux aux dernières élections présidentielles en France, condamné à plusieurs reprises pour propos racistes, laissait notamment lire sur la plateforme sociale : « Les pays du Maghreb eux-mêmes commencent à sonner l’alarme face au déferlement migratoire. Ici, c’est la Tunisie qui veut prendre des mesures urgentes pour protéger son peuple. Qu’attendons-nous pour lutter contre le Grand Remplacement ? ». Le président tunisien Kaïs Saïed n’est malheureusement pas le seul homme de la sphère du Maghreb à s’illustrer par ses propos racistes ou ne considérant pas cette partie de l’Afrique comme appartenant au continent noir.
« Nous, quand on va en Afrique »
On se rappelle encore des mots de l’entraîneur algérien Djamel Belmadi qui estime que son pays n’est pas en Afrique. «Nous, quand on va en Afrique, on n’a pas les mêmes faveurs. On vole les espoirs de tout un pays et on le laisse comme ça… Je ne dis pas qu’il faut le tuer, explique Belmadi. Mais on ne va plus accepter ce genre de situation. Si Dieu le veut, qu’on revive encore de nouvelles émotions positives. Les joueurs, je les félicite, mais on devra faire beaucoup mieux. Tout le monde. Moi, le staff et c’est ce qu’on va faire.», avait-il déclaré suite à la polémique ayant suivi la défaite de son équipe face au Cameroun lors du barrage retour.
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