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1er anniversaire du conflit russo-ukrainien: les leçons d’une guerre par procuration

Soldat russe (SERGEY VENYAVSKY, AFP)

Le 24 février 2022, le président russe Vladimir Poutine lançait une « opération spéciale » contre son voisin l’Ukraine. Un an après, ce qui paraissait être une guerre-éclair s’enlise, le tribut humain s’alourdit et l’issue incertaine. Mais surtout, cette offensive militaire a fait basculer le monde entier dans une    crise    majeure avec la recomposition des alliances et le    risque du retour de la « guerre froide ».

La responsabilité de la guerre revient à la Russie, ne cesse de répéter les Occidentaux depuis que Poutine a décidé de lancer une offensive contre son voisin l’Ukraine il y a de cela un an. Pour eux, le maître du Kremlin est « fou, (…) parano ». Toujours selon eux, il est isolé dans un bunker, rêve de rétablir l’empire des Tsars et est un « dictateur déséquilibré » qui s’attaque sans raison à une nation innocente dirigée par un président démocratiquement élu, patriote et courageux. Ils estiment également que l’Ukraine doit défendre son territoire et sa souveraineté et qu’elle est libre de choisir ses partenaires sans que personne n’ait rien à dire. Elle peut donc réclamer son adhésion à l’Union européenne.

Pour le président russe, le rapprochement de l’Ukraine avec l’Union européenne est une menace « existentielle » et son pays ne peut se développer en sécurité avec de potentielles armes nucléaires à portée de sa capitale. Au bout du compte, chacun tire le drap de son côté. Pendant ce temps, les combats font rage et le tribut humain est très lourd. Voilà ce qu’on ressasse dans les médias occidentaux depuis un an. Du coup, le monde s’est fracturé en deux : les antirusses et les prorusses. La démocratie contre « l’autocratie ». Les Gentils contre les Méchants.

Pour les occidentaux, les Gentils sont du côté des Etats-Unis-Europe et ceux qui ne sont pas dans leur camp doivent subir la foudre. Et de l’autre, « les Méchants » sont ceux qui soutiennent la Russie à savoir l’Iran, la Corée du Nord et dans une moindre mesure, la Chine et l’Inde. C’est ainsi que va désormais le monde vu par Joe Biden, Emmanuel Macron et Olaf Scholz. Cependant, le déclenchement de la guerre russo-ukrainienne n’est pas arrivé par hasard. Il n’y a pas un seul responsable dans cette guerre comme l’indique les Occidentaux dans leur narratif de tous les jours. Car, il n’y a jamais eu un seul responsable dans un conflit. Les responsabilités sont toujours partagées. Comme il n’y a jamais une seule cause dans un conflit. Il y en a toujours plusieurs. Il suffit tout simplement de parcourir l’histoire depuis l’antiquité, les guerres napoléoniennes, la guerre de sécession en passant par les deux guerres mondiales pour s’en rendre compte. Mais le but ici, n’est pas de savoir …Lire la suite dans le journal PDF

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