L’opposante Reckya Madougou a publié une nouvelle tribune sur sa page Facebook dans la matinée de ce vendredi 17 Mars 2023 dans laquelle elle tire à boulets rouges sur les autorités béninoises. Condamnée à 20 ans de prison, l’ancienne ministre de la justice, vit, selon elle, dans des conditions difficiles depuis son incarcération et n’a pas manqué de le dénoncer à multiples reprises. Dans la tribune intitulée « Le Bénin a cessé d’être un État de droit », l’opposante s’insurge contre les traitements réservés aux opposants emprisonnés et dénonce « la persécution et l’acharnement contre les opposants politiques ».
Depuis sa cellule de prison, l’opposante Reckya Madougou donne de la voix. C’est à travers une tribune publiée sur sa page Facebook dans la matinée de ce vendredi 17 Mars 2023. Quelques jours après sa tribune dans le cadre de la journée de la Femme, l’ancienne ministre revient à la charge avec une tribune dans laquelle elle s’interroge à plusieurs reprises si nous sommes toujours dans un état de droit avant de conclure que « le Bénin a cessé d’être un État de droit, surtout pour les concurrents politiques au régime« .
Après avoir cité une dizaine d’instruments internationaux de droits humains à valeur supranationale que le Bénin a ratifiés, l’opposante relève que les « libertés publiques sont donc incorporées à la démocratie et inversement » et aussi « qu’aucune réforme faussement présentée comme progressiste ne peut-elle remettre en cause ce principe universellement reconnu ». Elle n’a pas manqué de signaler dans sa tribune les disparités de traitement d’une prison à une autre et d’un prisonnier à un autre dans le même centre pénitencier. Lire l’intégralité de la tribune.
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