Tous deux partis politiques de la majorité présidentielle, l’Union progressiste le renouveau et le Bloc Républicain pourraient avoir des postures antagonistes quant au maintien ou non du système Talon après 2026. Si aucun d’eux n’a encore affiché officiellement sa position, on note des velléités différentes au sein des deux partis. Une cacophonie d’ambitions qui pourrait bien être préjudiciables à la cohésion de cette majorité.
Le débat sur l’annonce du 3è mandat de Patrice Talon lancé par Jacques Migan a permis de révéler un malaise diffus au sein de la majorité qui soutient le président de la République. Alors que le débat a, à peine, commencé à prendre de l’étoffe avec l’intervention d’autres personnes, on a noté une variation d’options peu affichées entre les deux partis soutenant le chef de l’Etat. En effet, l’appel du bâtonnier Migan a trouvé d’échos auprès de ses partisans Loth Houénou et Bertin Koovi qui fut l’un des tous premiers à agiter cette option de 3è mandat. Il se fait que ces trois personnalités sont tous membres du parti BR. Attitude inverse et même étrange dans le parti siamois UPR où pendant que ces ouailles d’Abdoulaye Bio Tchané criaient pour demander un bonus pour le chef de l’Etat, ceux assis projettent dans l’opinion les noms des potentiels successeurs du chef.
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