Quelques jours seulement après son lancement, la campagne de commercialisation des noix de cajou est loin de combler les attentes des différents acteurs de la filière. Une ambiance qui contraste largement avec la teneur des discours prononcés lors de la cérémonie de lancement. Les espoirs des producteurs de faire de bonnes affaires se sont étiolés comme une peau de chagrin. Pour la plupart, ils pointent du doigt le gouvernement, qui n'aurait pas fixé un prix plancher et aurait interdit, dans le même temps, la sortie des noix au-delà des frontières béninoises. Une situation qui est à l'origine de l'effondrement du prix d'achat des noix pratiqué sur les divers marchés du sud du département du Borgou.
Certains producteurs seraient contraints de céder leurs marchandises à moins de 250 francs CFA, pendant que d'autres vendeurs se refusent à toute vente, en attendant la montée des prix. Une situation qui n'arrange ni les grossistes ni les intermédiaires, qui peinent à se procurer des noix en raison de la rareté créée par certains producteurs. Ceux-ci déclarent ne pas avoir leurs comptes tant que les prix pratiqués ne connaîtront pas une hausse remarquable. De ce fait, ils redoutent le spectre d'énormes pertes, pour avoir dépensé pour leur voyage et procédé à des locations de magasins et d'achats d'emballages ou autres.
Selon un haut responsable de la Fédération nationale des producteurs d'anacarde du Bénin, la décision du gouvernement d'interdire la vente des noix de cajou hors des frontières béninoises relève de l'option de prioriser les transformateurs nationaux par rapport à l'exportation. Une explication qui ne convainc guère Gaston Nambony, un autre grossiste, qui regrette que le gouvernement n'ait pas autorisé les ventes groupées. De même, il fustige le comportement de certains éléments de la police républicaine qui empêcheraient le rapprochement des vendeurs vers les marchés des communes sur lesquels le produit est plus prisé. Aussi, il lève le ton pour insinuer qu'ils n'ont "pour mission que le contrôle des marchés frontaliers". Preuve que l'amertume est au rendez-vous pour la campagne de commercialisation des noix de cajou.
La pieuvre..le sangsue..prédateur..sans scrupules…nous a tous transformés..en.esclavage…suivant..les pas.de son.géniteur
Je ne crois pas à une alternance..pacifique..dans ce pays..
Kim jong666..doit assurer..ses arrières..coûte que coûte
Une dévolution..monarchique..est en..préparation.
Mais..il doit suivre..le procès de dadis
Où se trouve le développement, où se trouve l’épanouissement des producteurs béninois si on ne les laisse pas commercialiser leurs produits eux-mêmes et que c’est l’état qui s’en charge. Comment vont-ils gagner en expériences et savoir-faire dans le négoce ? Seul le producteur sait ce qu’il a investi en matériel et temps du travail dans la culture. Mais l’État laisse cela de côté et impose un prix dérisoire et s’en charge de la commercialisation pour encaisser en fin de compte la plus-value au détriment des paysans. C’est ce qui ouvre la voie à toutes les corruptions dans les secteurs commercialisés par l’État dans notre pays. C’est la continuation de la pratique coloniale. Sous la colonie, les noix du palmiste, l’huile de palme, c’est commercialisés par le colon, le café, c’est commercialisé par le colon. Plus de 60 ans d’indépendance après le gouvernement national constitué par des béninois continue de voler et d’appauvrir ainsi nos agriculteurs laborieux. Il serait temps que la paysannerie se révolte pour mettre fin à cette expropriation flagrante.
Il y a toujours un appel à la révolte dans tes commentaires tout comme si il n’y aucun moyen de dialogue du gouvernement avec la filière , les paysans et les agriculteurs.
Pourquoi tu parles autant dans le vide ??? Reviens démontrer au pays que tu es un enfant qui peut prendre la tête d’une révolte ou d’un soulèvement.
Tu verras sur quel bois ça chauffe ici .
Va là-bas
Je passais
Le Plombier universitaire
Nous autres nordistes…vaches.à lait de ce régime
Les ouidaniens..qui produisent..pas..le coton..gèrent..la filière.coton..pour le compte de l ami..personnel de ronsard et paul ahehenou
La localisation de la transformation ne peut servir à engendrer travail et bénéfices que pour la fin de la chaine ( les transformateurs)
La « richesse », si chère au Ministre de l’Economie doit aussi s’étendre aux producteurs
– Le prix plancher sert à ça
– Le prix plafond sert à maintenir la compétitivité du produit fini.
– La garantie de la vente régulière de la totalité de leur production est l’argument qui permet aux producteurs de l’accepter plutôt que de vendre à l’export
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(@_@)
Pour formaliser, faire accepter les décisions et optimiser les coûts, les regroupements de producteurs et de la vente de leur production sont impératifs.
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(@_@)
C’est une honte pour une économie qui se dit libérale mais où l’État intervient pour fixer les prix aux producteurs.
Renseigne toi bien Napo….
Il arrive souvent à l’Europe de fixer des prix de vente des agriculteurs européens et ce n’est pas du tout scandaleux.
l’Europe c a d lire la Commission Européenne.
Tu te fais appeler Napoléeon mais tu penses que Economie libérale signifie sans contrôle…tu viens de démontrer à mes jeunes étudiants de L1 que tu as un niveau inférieur au leur, dommage à jamais
Pas de prix plancher, empêchement de regroupements des producteurs… Hum, hum
Si l’intégration de la chaine de valeur au Bénin s’avère être un moyen détourné d’écraser les producteurs locaux, on part sur une très mauvaise stratégie.
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(@_@)
Le prix du kilo, produit fini, ici en Europe varie entre 16 et 22 euros, en Hollandeparexemple.
Si le kilo est vendu au Bénin à 250 franc CFA, c’est un crime honteux contre le paysant et producteur Africain.