Une nouvelle étude réalisée par les scientifiques de l’université américaine de médecine Johns Hopkins (Baltimore, dans le Maryland) permet désormais d’en savoir plus sur le choix par les moustiques de leurs cibles. Cette enquête a également le mérite de permettre une meilleure orientation des recherches pour faire face aux différentes maladies causées par les piqûres de ces insectes. On retient que les moustiques disposent des « récepteurs » qui sont capables d’identifier les odeurs de peaux humaines.
Ces outils se situent en effet au niveau des antennes des moustiques, sur des cellules nerveuses. Les « récepteurs » ont également le mérite de permettre aux moustiques de faire la différence entre les humains et les animaux, selon les précisions qui ont été apportées par les chercheurs. Les moustiques auraient également la capacité d’identifier les humains même après avoir perdu les capteurs.
Les personnes dont la température corporelle est supérieure à la moyenne sont prisées par les moustiques, selon les chercheurs. Les femmes enceintes attirent particulièrement les moustiques. Leur température corporelle est ordinairement supérieure à la moyenne. Une autre étude indique également que les personnes appartenant au groupe sanguin de type O et A attirent particulièrement les moustiques. L’autre facteur qui attire les moustiques est la présence du gaz carbonique dans notre expiration.
En effet, ces insectes ont la possibilité de détecter le CO2 sur une distance de 50 mètres. Par le canal d’un communiqué, le professeur Christopher Potter est revenu sur l’importance de cette étude et les nouvelles possibilités qu’elle offre. « Comprendre la biologie moléculaire de la détection des odeurs de moustiques est essentiel pour développer de nouvelles façons d’éviter les piqûres et les maladies qu’elles provoquent », a-t-il noté.
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