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L’épanouissement à l’international de Nicolas Bouygues

(c)Cha Gia Jose

Nicolas Bouygues est l’un des membres de la famille Bouygues, très réputée en France. Fils ainé de Francis Bouygues, il a logiquement démarré sa carrière au sein de l’entreprise familiale. Il a largement contribué à son développement avant d’explorer de nouveaux horizons, mais il existe un facteur commun aux réussites qu’il a connu : sa capacité à se développer à l’international. Découvrons ensemble ses expériences internationales qui ont participé à forger ses compétences.

Première expérience en sortie d’école dans le BTP pour Nicolas Bouygues

Les débuts de Nicolas Bouygues semblaient tout tracés, tant le parcours de son père et de son grand-père étaient inspirants. Il a débuté par des études à la prestigieuse Ecole Centrale de Paris afin d’obtenir le savoir-faire nécessaire pour travailler avec son père. La tradition respectée avec un centralien de plus dans la famille Bouygues, il démarra sa carrière en sortie d’école auprès de l’entreprise Bouygues, dans le secteur du BTP. Exerçant ses talents pour son père, il enchaina alors les réussites sur des chantiers complexes, ce qui lui permit d’accéder rapidement à de nouvelles responsabilités.

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Nicolas Bouygues décolle pour l’Iran

A la vue de sa réussite, son père a obtenu un contrat en 1975 basé dans la ville de Shirage, en Iran. Nicolas et sa famille s’installèrent alors dans ce nouveau pays, avec comme objectif la construction de pas moins de 5000 nouveaux logements sur ces nouvelles terres. En 1976, Nicolas Bouygues se hissa au poste de directeur de Bouygues en Iran avec de nouvelles responsabilités à la clé.

Nicolas Bouygues avait alors 27 ans, et malgré son jeune âge occupait donc un rôle stratégique tant sur la réalisation technique des chantiers que sur les aspects commerciaux de l’entreprise. Il a particulièrement apprécié cette expérience et aime à dire que « Les Iraniens sont un peuple extraordinaire, extrêmement accueillant ».

Cap sur l’Arabie Saoudite pour Nicolas Bouygues

Plus tard dans sa carrière, Nicolas et son père qui travaillait depuis de longues années sur un dossier d’envergure pour le compte de l’Arabie Saoudite reçurent une nouvelle importante : l’intention de concrétisation de ce projet. Bien que n’ayant pas été le meneur du projet, Nicolas Bouygues avait suivi ce dossier et participé à son élaboration, ainsi que des négociations et même de la création du contrat. C’était donc naturellement que Nicolas s’est proposé en tant que directeur du projet, correspondant à un contrat de deux milliards de dollars. C’était alors le plus gros contrat jamais signé par l’entreprise Bouygues.

De 1981 à 1984, il assuma pleinement son rôle de directeur du projet. Ses fonctions lui imposaient de voyager régulièrement entre plusieurs destinations, dont New-York, Houston, l’Arabie Saoudite ou encore la Corée, pays d’implantation de leur principal sous-traitant. Cette expérience d’entretien des relations entre le client Saoudien, le partenaire Américain et l’ensemble des parties prenantes du projet apporta une expérience certaine à Nicolas Bouygues, dont le poste évolua en Directeur Général Adjoint de Bouygues à la fin du projet.

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L’aventure émancipée de Nicolas Bouygues

Après avoir fait ses premières armes dans l’entreprise familiale, Nicolas a décidé de tester ses capacités ailleurs. Il a donc commencé à investir dans plusieurs sociétés, dont la société GYS dont il obtint la propriété alors qu’elle n’était qu’une petite entreprise basée à Laval. Son capital est aujourd’hui estimé à plus de 160 millions d’euros, dont plus de 60% provient de son activité à l’international.

Et ces résultats ne sont certainement pas dus au hasard : c’est grâce à ses précédentes expériences à l’international que Nicolas Bouygues a réussi à développer de manière significative la croissance de GYS à l’international, et il poursuit encore à ce jour ses efforts. Bien que son fils Bruno Bouygues soit désormais président de GYS depuis 2017, Nicolas continue de travailler plus discrètement pour aider son fils à développer l’entreprise.

Nicolas Bouygues considère que « en France, on vit dans un pays très compliqué dans lequel il faut se donner beaucoup de mal pour être compétitif à l’échelle internationale ». Et cette vision explique pourquoi tant de moyens sont donnés à GYS pour se développer à l’étranger. Et les résultats semblent être au rendez-vous-même malgré les crises passées et actuelles, grâce aux stratégies dont Nicolas à le secret.

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