La nouvelle est tombée comme un couperet : il n’y aura pas un remaniement du gouvernement Talon alors que le pays y était accroché après la traversée des élections législatives. Du coup, naissent de nouvelles frustrations qui pourraient coûter chères au pouvoir en place lors des élections générales de 2026. Ça y est ! La messe est dite. Le suspense est enfin levé. Le président Patrice Talon ne remaniera pas son gouvernement avant la fin de son second mandat, comme il est de coutume après chaque élection législative au Bénin. L’annonce a été faite le lundi 13 mars dernier au détour d’une conférence de presse commune avec le président nigérien Mohammed Bazoum, en visite au Bénin.
« Nous faisons notre petit chemin, et je n’ai pas envisagé de remercier qui que ce soit d’entre eux. Je n’ai pas non plus envisagé de faire venir d’autres. C’est dommage pour ceux qui attendent. Mais, c’est ainsi ». Dixit Patrice Talon. Et de conclure : « on ne change pas une équipe qui gagne ». Au finish, plusieurs ministres feront les deux mandats avec lui soit au total, dix ans dans son gouvernement. Il s’agit notamment de Abdoulaye Bio Tchané, Oswald Homéky, Adjidjatou Mathys Aurelien Agbénonci, Jean-Claude Houssou pour ne citer que ceux-là. Ils auraient ainsi battu tous les records de longévité dans un gouvernement. Seul l’ancien ministre de la défense du défunt président Mathieu Kérékou, Pierre Osho a fait approximativement le même parcours à deux mois près.
Comme ces ministres, plusieurs cadres qui ont entamé la gestion du pouvoir avec le chef d’Etat béninois depuis son accession au pouvoir en 2016 sont toujours avec lui. Ils sont ambassadeurs, préfets, directeurs de société, collaborateurs très proches avec une inamovibilité sans faille. Ils occupent le même poste depuis sept ans. Et ils sont une petite centaine de femmes et d’hommes qui gravitent autour du pouvoir depuis l’avènement du régime de la Rupture. On dit de Patrice Talon qu’il est très fidèle en amitié. Le contre-pied n’est pas sa marque de fabrique. Et il tient le pouvoir à-bras-le-corps n’en déplaise aux courtisans à qui il n’a pas de compte à rendre. Il n’a aucun fil à la patte et n’a que faire d’un clientélisme politique. Pour ce faire, il peut garder « l’équipe qui gagne ». Mais, s’il ne veut pas changer « l’équipe qui gagne », au sein d’une équipe, il y a plusieurs personnes qui elles, changent de couleur pour mieux gagner.
La suite de cet article est réservé aux abonnés: Connectez-vous si vous avez déjà un abonnement ou abonnez-vous ici

Je chute en faisant ça il ne peut sortir plus grand dixit Dr Doss
Car dit-on un hirondelle ne fait pas le printemps dixit Dr Doss
Que le président nous règle cette équations pour le vivre en commun dixit Dr Doss
Moi c’est le sort des exilés soir disant politique et de ceux qui sont en prison dixit Dr Doss
Voyez-vous un président de la République fait remaniement lorsque sont équipe du gouvernement ne tient pas la route dixit Dr Doss
Pourquoi parlez vous de frustrants pourtant il n’y à pas lieu d’employé le mot frustrants dixit Dr Doss