Dans le conflit russo-ukrainien, les alliés de Moscou se comptent sur le bout des doigts. De façon concrète, on peut citer la Corée du Nord et la République islamique d’Iran. La Chine, allié historique de la Russie, ne souhaite pas trop s’impliquer dans ce conflit. L’empire du milieu subit la pression des chancelleries occidentales afin de ne pas apporter un soutien militaire au Kremlin. En ce qui concerne Téhéran, la situation est tout autre. Les informations de plusieurs services de renseignements occidentaux affirment que la république islamique a livré des drones kamikazes à la Russie et que le partenariat militaire entre les deux pays pourrait se renforcer au fil du temps.
Le média spécialisé, Irna a récemment indiqué que l’Iran a finalisé avec la Russie le contrat d’achat d’avions de combat Sukhoï Su-35. Ce deal aurait provoqué la colère des États-Unis qui a haussé le ton à plusieurs reprises pour mettre en garde sur tout projet de coopération militaire entre Téhéran et Moscou. « Après la levée de l’embargo des Nations unies sur l’achat des armes conventionnelles en octobre 2020, l’Iran a finalisé le contrat pour acheter des avions de combat Sukhoï Su-35 » peut-on lire dans le communiqué de l’agence de presse.
Cet accord entre la Russie et l’Iran résulte d’un long processus qui a commencé il ya plusieurs années de cela. Les USA sont aux aguets et ils suivent de très près la suite du processus. Washington évoque une dangereuse escalade dans la coopération militaire entre l’Iran et la Russie et prévient que de lourdes sanctions pourraient tomber. Lundi dernier, Mohamad-Réza Ashtiani le ministre iranien de la Défense, a déclaré que son pays poursuivait l’achat de Sukhoï Su-35, mais n’a pas encore été livré. Si la commande se valide, l’armée de l’air russe va renforcer sa flotte qui est déjà composée de MiG-29, de chasseurs américains de type F-4, F-5 et F-14, de Mirage F1 français ou encore de chinois F-7.
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