Les attaques contre les gazoducs Nord Stream 1 et 2 ont été au centre de l’actualité ces derniers mois, avec des accusations de part et d’autre quant à la responsabilité de ces actes de sabotage. De nouveaux renseignements examinés par des responsables américains suggèrent qu’ »un groupe pro-ukrainien« (« adversaires du président russe Vladimir Poutine » selon le magazine pour être plus précis) pourrait être impliqué dans l’attaque contre les pipelines Nord Stream l’année dernière. Cette information, relayée par le New York Times, pourrait représenter une avancée significative dans l’enquête visant à déterminer qui est responsable de ces attaques est-on tenté de dire. Depuis les révélations du média américain, les réactions fusent de partout.
Le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 est une nouvelle fois évoqué dans la presse. Le New York Times a fait de nouvelles révélations dans un article publié il y a quelques heures. Le média américain a indexé des « adversaires du président russe Vladimir Poutine » qui ferait partie d’ »un groupe pro-ukrainien » qui n’est pas forcément relié au président Zelensky. La diffusion de cette information sur le sabotages des gazoducs Nord Stream 1 et 2 a fait réagi Moscou et Kiev les heures qui ont suivi.
Pour Andreï Ledeniov, un officiel russe en service à l’ambassade de Russie aux États-Unis, les publications dans la presse américaine sur la prétendue implication d’un groupe pro-ukrainien dans l’attaque des gazoducs russes Nord Stream en 2022 visent à envoyer sur une fausse piste l’enquête sur l’incident. Selon lui, la publication dans le New York Times contredit les conclusions de l’enquête menée par le journaliste américain Seymour Hersh, qui pointe l’administration des États-Unis et la Norvège.
De son côté, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a également commenté l’information en écho au diplomate russe, affirmant que le nouvel article du NYT, rapidement diffusé par d’autres médias américains, est destiné à mettre en circulation de fausses informations. À en croire l’offre russe, la diffusion de cette information vise à détourner l’attention. Kiev n’est pas resté de marbre après la diffusion dans le New York Times de ses informations. En effet, Kiev a démenti toute implication dans le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2.
« Bien que j’aime collecter d’amusantes théories du complot sur le gouvernement ukrainien, je dois dire que l’Ukraine n’a rien à voir avec l’accident de la mer Baltique et n’a aucune information sur des ‘groupes de sabotage pro-ukrainiens‘ », a tweeté Mykhailo Podolyak, conseiller du président Volodymyr Zelensky. Ces différents points de vue reflètent la complexité de l’enquête en cours et la difficulté à établir la responsabilité de ces attaques. Les tensions entre la Russie et l’Ukraine, ainsi que les rivalités géopolitiques entre les États-Unis, la Norvège et la Russie, compliquent encore davantage cette enquête.
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