Le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique est de nouveau revenu sur la question relative aux risques qui entourent la centrale nucléaire de Zaporijjia. Ce jeudi 9 mars, alors qu’il se prononçait devant le Conseil des gouverneurs de l’instance, il a fait savoir que la communauté internationale joue avec le feu. « A chaque fois on joue avec le feu et si nous permettons à cette situation de se prolonger, un jour notre chance va tourner », a déclaré Rafael Grossi. Il déplore l’attitude de la communauté internationale face à la situation de cette centrale et estime qu’elle est « passive ».
Pour lui, il faudrait de meilleures solutions face à cette situation qui dure depuis plusieurs mois. « Nous devons nous engager à protéger la sécurité du site, et nous devons nous y engager maintenant », a-t-il réaffirmé. Il s’est par la suite interrogé sur ce qui se fait pour empêcher un accident dans la plus grande centrale nucléaire d’Europe qu’est celle de Zaporijjia. Rappelons que la centrale qui est aux mains de la Russie depuis le début de la guerre, fait objet de bombardements.
Des voix s’étaient élevées pour appeler à l’inspection des lieux par les éléments de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Depuis, la Russie et l’Ukraine s’accusent mutuellement de bombarder la centrale. La Russie n’avait d’ailleurs pas caché son intention de rattacher la zone de Zaporijjia à son territoire. « J’ai signé un ordre pour que la Commission électorale centrale commence à travailler à l’organisation d’un référendum sur le rattachement de la région de Zaporijjia à la Russie», a déclaré, il y a quelques mois, Evguéni Balitski, chef de l’administration civile et militaire de la région pro-russe.
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