L’ancien Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Bénin, Maitre Jacques Migan, critiqué de toutes parts pour avoir déclaré sur une chaîne de télévision en ligne être pour un 3ème mandat pour le président Patrice Talon, n’est pas au bout de ses peines depuis quelques jours. Un recours a été déposé contre lui devant la Cour constitutionnelle par Armand Bognon. Le requérant a, dans son recours, demandé à la Haute juridiction en matière constitutionnelle de déclarer contraire à la Constitution du 11 décembre 1990 telle que modifiée par la loi 2019-40 du 07 novembre 2019, les propos tenus par l’ancien bâtonnier.
Selon Libre Express, le Bâtonnier Jacques Migan a transmis un document à la Cour constitutionnelle dans lequel il a informé cette dernière que ses déclarations faites sur ESAE TV par rapport au 3ème mandat ont été sorties de leur contexte. Il a ensuite rejeté en bloc le contenu de la requête du sieur Armand Bognon. Pour lui, il n’a jamais appelé et défendu la remise en cause de la loi fondamentale actuellement en vigueur dans notre pays.
Rappelant qu’il a déclaré que « monsieur Patrice Talon en 2026 n’aura pas 70 ans à la prise de fonction, donc il peut être candidat conformément à l’article 44, mais que le même article 44 l’en empêche parce qu’il aura déjà fait deux mandats successifs », Jacques Migan a fait savoir que ses déclarations ne violent aucunement la Constitution béninoise. Car selon lui, il n’est titulaire d’aucune charge et n’exerce aucune fonction pour lesquelles, ses agissements, sans révision de la loi fondamentale en vigueur au Bénin, remettraient en cause les dispositions visées.
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