Alors que le président Patrice Talon ne peut plus briguer un troisième mandat, il est sous le feu des critiques sur sa gestion des nombreuses crises sociales et politiques. Il flotte aujourd’hui, sur le pays, une atmosphère de fin de règne inéluctable et périlleuse à laquelle il ne peut échapper tout comme ses prédécesseurs. Sans être devin ni prestidigitateur, on peut affirmer sans presque risquer de se tromper, que le président Patrice Talon ne sera pas à la tête de ce pays en 2026. D’abord parce que lui-même, ainsi que ses principaux collaborateurs ont affirmé à plusieurs reprises qu’il n’est pas question de modifier la Constitution pour lui permettre de briguer un troisième mandat.
Ensuite, mathématiquement, il n’a pas la majorité requise pour cette fin. Logiquement, il lui reste quelques trois ans pour achever son second et dernier mandat constitutionnel. A l’approche de l’heure de sa succession, le pays vit dans une ambiance qui rappelle les fins de règnes. Qu’appelle-t-on fin de règne ? En français facile, « c’est le moment où se termine le gouvernement d’un souverain, d’un dirigeant ». Les fins de règne sont différentes selon les circonstances, mais, elles partagent quelque chose de commun. Elles cristallisent le moment où le pouvoir échappe à son détenteur par de petites crises et de petits détails.
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