L’activiste franco-béninois Kémi Séba est monté au créneau ce dimanche 2 avril pour répondre aux informations selon lesquelles, il aurait été soutenu financièrement par le groupe de paramilitaires russes Wagner. Dans une vidéo de près de 20 minutes, il a donné des explications sur l’enquête qui a été récemment publiée par Jeune Afrique sur le financement de ses activités politiques par le groupe russe Wagner.
Le média accusait notamment le groupe russe de soutenir le militant dans les campagnes contre la politique de l’État français. Profitant de cet entretien accordé au média Limit, Kémi Séba est revenu sur la lutte qu’il mène. Il rappelle que ses activités attirent certains pays qui se positionnent comme étant des alliés. À ce niveau, il explique que ces alliés viennent appuyer la lutte en comblant les besoins sur le plan purement logistique. Selon ses clarifications, il s’agit plutôt de soutiens aux actions de son organisation « Urgences panafricanistes ».
« On a demandé que ce soit aux Iraniens, aux Cubains ou aux Russes. On leur a dit : on a besoin de ça pour des actions de mobilisation, on a besoin de ça pour les déplacements. On a une délégation de dix à quinze personnes qui se déplacent partout dans le monde, le bureau central de notre ONG. On a besoin de tel, tel, tel moyen. Les 400 000 dollars qu’ils disent, c’est insultant pour nous, car en réalité, on a besoin de beaucoup plus », a répondu Kémi Séba, lors de cet entretien.
Pour se défendre, il a d’ailleurs rappelé une citation de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela qui déclarait notamment : « Les ennemis des Occidentaux ne sont pas nos ennemis« . Par rapport à son rapport avec le patron de Wagner, Evgueni Prigojine, il estime qu’il n’y a aucun scoop quand certains médias le brandissent. Il indique avoir déjà évoqué ce sujet devant des millions de personnes en Afrique francophone sans aucun tabou.
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