La Corée du Nord aurait exécuté une femme enceinte selon Séoul

La Corée du Sud a publié un rapport qui évoque des violations aux droits de l’homme commises chez son voisin du nord. Selon un rapport de 450 pages publié par le ministère sud-coréen de l’Unification, plus de 500 ressortissants de la Corée du Nord, qui sont parvenus à fuir le pays, ont fait cas de ces violations, qui ont eu lieu entre 2017 et 2022. Au nombre de celle-ci, figure l’exécution d’une femme enceinte de six mois, après la publication d’une vidéo dans laquelle elle a été vue en train de danser, en montrant une photo du leader nord-coréen, Kim Jong Un. Le ministère sud-coréen a estimé, dans son rapport, que : « Le droit à la vie des citoyens nord-coréens semble être fortement menacé ».

« Des actes qui ne justifient pas la peine de mort »

« Des exécutions sont largement pratiquées pour des actes qui ne justifient pas la peine de mort, notamment des crimes liés à la drogue, la distribution de vidéos sud-coréennes et des activités religieuses et superstitieuses » a-t-il ajouté. D’autres violations des droits de l’homme ont été énumérées dans le document. Ainsi, les autorités nord-coréennes auraient exécuté plusieurs adolescents ayant regardé des vidéos provenant de la Corée du Sud et qui ont fumé de l’opium. Pour rappel, ce n’est pas la première fois que les violations des droits de l’homme, en Corée du Nord, sont dénoncées.

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En 2020, à l’issue d’une visioconférence informelle du conseil de sécurité des Nations Unies organisée à huis clos, les violations des droits de l’homme avaient été dénoncées par huit pays parmi lesquels figure les États-Unis. « La situation des droits de l’homme en Corée du Nord est épouvantable et s’aggrave de jour en jour » avaient-ils affirmé dans une déclaration conjointe. Ils avaient ajouté que : « la situation des droits de l’homme en Corée du Nord est épouvantable et s’aggrave de jour en jour », tout en soulignant que : « La liberté des médias est inexistante, et il n’y a pas non plus de possibilité d’une opposition politique à l’emprise étroite du régime sur son peuple ».

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