Alors que s’approchent à grand pas les prochaines élections présidentielles au Sénégal, les différentes candidatures se précisent de plus en plus. Un expert s’est notamment intéressé au cas du fils de l’ancien président sénégalais Karim Wade, candidat du Pds. Il avait eu par le passé quelques problèmes avec la justice qui auraient pu l’empêcher de participer au prochain scrutin. Ce lundi, il s’était en effet rendu à la commission de révision des listes électorales pour s’inscrire. Il est ainsi enregistré sur la liste électorale de la commune de Point E Dakar.
De passage sur Sud Fm, l’expert électoral Djibril Gningue, membre du Groupe de recherche et d’appui-conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec) a fait savoir qu’il n’y a pas d’empêchement à sa participation au scrutin du 24 février prochain. « Aux termes des dispositions du Code électoral, en ses articles L29 deuxième tiret, L 30, 1er et 2e tiret, Monsieur Karim Wade ne devait pas être inscrit sur les listes électorales pendant un délai de 5 ans, à compter de la date à la condamnation était devenue définitive », a-t-il rappelé dans un premier temps.
« Maintenant, si l’on retient la date du 15 août, comme étant la date à laquelle la condamnation a été définitive, il faut donc tirer les conséquences de l’article L30, 1er tiret et 2e tiret du Code électoral. Cela m’amène à penser que le délai durant lequel il ne devait pas être inscrit sur les listes électorales étant largement épuisé, Monsieur Karim Wade est en situation de pouvoir recouvrer la plénitude de ses droits électoraux », a-t-il poursuivi. Rappelons qu’en 2015, le fils de l’ancien président avait écopé d’une condamnation pour enrichissement illicite et, 138 milliards de francs CFA d’amende. Il avait bénéficié d’une grâce présidentielle l’année d’après et réside hors du pays.
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