Des affrontements entre des unités de l’armée soudanaise et des forces de réaction rapide ont coûté la vie à trois employés du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies dans le nord du Darfour, samedi dernier. La situation s’est rapidement dégradée en raison de désaccords politiques entre le commandant de l’armée Abdel Fattah al-Burhan et le chef des forces de réaction rapide Mohamed Hamdan Dagalo, également connu sous le nom de Hemedti. Les combats ont fait au moins 56 morts et 600 blessés parmi la population civile, selon le Comité des médecins du Soudan.
Les violences ont également touché des organisations humanitaires qui fournissent une aide vitale aux populations locales et aux réfugiés qui ont fui les conflits dans d’autres régions du pays. Le représentant spécial du secrétaire général pour le Soudan, Volker Perthes, a exprimé sa préoccupation quant à la sécurité du personnel humanitaire et a appelé toutes les parties à respecter leurs engagements en matière de droits de l’homme et de droit humanitaire international. Il a également condamné les actes de violence et de pillage qui interfèrent avec la fourniture d’une assistance vitale.
Les Nations unies ont appelé toutes les parties à cesser immédiatement les hostilités et à travailler en faveur de la paix et de la stabilité dans le pays. Il est impératif de garantir la sécurité du personnel humanitaire et des populations vulnérables qui ont besoin d’une aide vitale pour survivre dans des conditions déjà difficiles.
Laisser un commentaire